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Tuesday, February 26, 2019

Elevage : les animaux dans les foires et les salons, quelle tristesse

Ces jours-ci, je suis particulièrement triste de voir aux infos ces animaux qui ont été amenés au Salon de l'Agriculture à Paris pour faire la promotion de l'élevage moderne... Les agriculteurs prétendent les aimer, prétendent ne leur prodiguer que des traitements respectueux... Tant qu'on y est, ils ne leur feraient que des câlins et des bisous   Que nenni, pourtant... 



S'ils les bichonnent lors du Salon de l'Agriculture (et pas vraiment le reste du temps !), les lavant, les brossant, les faisant reluire, c'est pour faire la promo de LEUR BUSINESS, pas la promo de la condition animale ni celle du respect de la vie, qui sont le cadet de leurs soucis. Pour eux, c'est leur entreprise qui est importante, le pognon, encore et toujours... 

Pour avoir allaité mes enfants, je sais combien cela peut être désagréable (voire douloureux) lorsque les seins gonflent avant la tétée, et là je suis choquée de voir les pauvres vaches devoir parader devant un public ébahi, avec leurs mamelles gonflées au maximum, au point que pour marcher on voit bien qu'elles en écartent les jambes (bon, les pattes, si vous voulez, mais jambes est plus respectueux de ces êtres en souffrance)... Les éleveurs très fiers s'esbaudissent devant leurs "belles mamelles bien gonflées", alors que les malheureuses vaches n'attendent à ce moment-là que la délivrance de la traite (sous forme de machine à traire, autre horreur, tellement moins affectueuse que des mains qui traient le pis à un rythme plus naturel), la traite qui soulagera leurs mamelles pour quelques heures...
Ces vaches auxquelles on a pris leur bébé très peu de temps après la naissance, pour que les vaches (esclaves des humains) puissent fournir à profusion le lait pour l'industrie humaine des produits laitiers... Ces vaches qui sont considérées comme des "machines à produire" : la viande (leurs bébés tellement tôt enlevés d'auprès d'elles), le lait (pour lait, beurre, yaourts, formages, etc.), et pour finir : leur viande, la moelle de leurs os, leurs cornes, leur peau pour le cuir...


- Clementia Garayt -

Thursday, June 28, 2018

A une fois...



« A une fois… »





« A une fois… ». Les dernières paroles que j’ai entendues de ma mère avant son départ solitaire vers l’au-delà furent cet au-revoir intemporel. Cela faisait quelques années qu’elle prenait ainsi congé lorsque nous repartions de chez elle, la laissant seule dans sa grande maison…
Pourquoi avait-elle pris l’habitude de clore nos visites par cette expression, que je n’ai jamais entendu prononcer par personne d’autre ?
Il est vrai que nos visites, et encore plus celles de mes enfants et petits-enfants, n’étaient que de trop courts et trop rares moments au regard de ses longues journées trop monotones où elle ne voyait personne, et où elle n’avait quasiment personne au téléphone. Même les contacts avec ses plus proches voisins étaient rares, comme dans un peu toutes les cités pavillonnaires modernes où chacun se replie dans son petit confort égoïste une fois terminées les journées de travail à la ville…

Dans cet « à une fois », il y avait certainement l’espoir de nous revoir très bientôt pour chasser sa solitude et apporter un peu d’occupation à ses interminables journées qui se ressemblaient de plus en plus par leur fadeur. C’était la routine quotidienne du lever, suivi de la toilette, puis du petit-déjeuner pris tout en lisant le journal qu’elle recouvrait de ses annotations et commentaires crayonnés avant de remplir la grille de mots croisés. Ensuite, selon la météo, sa journée prenait un sens différent.
Si le soleil était de la partie, elle pouvait sortir dans son grand jardin dont elle cultivait avec passion tous les légumes qui constituaient sa principale nourriture (elle était tout comme moi végétarienne, depuis près d’une cinquantaine d’années, par amour des animaux), ainsi que les fleurs innombrables (il lui était arrivé d’en recenser plus d’une centaine d’espèces florales dans le jardin au cours d’une année).
Que surviennent les fortes chaleurs d’été, et elle était malheureuse de devoir passer ses journées à l’ombre et la relative fraîcheur d’une maison aux volets clos : à ces moments-là elle ne pouvait travailler le jardin qu’aux premières heures de la matinée et procéder à l’heure quotidienne d’arrosage qu’en début de soirée… Comment occuper ses journées dans la pénombre durant la canicule, alors que sa vue avait tellement baissé à cause du diabète et de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (D.M.L.A.) ? C’était souvent à l’aide d’une loupe (en plus de ses lunettes) qu’elle lisait durant les longues heures de la nuit où le sommeil ne venait pas. C’était aussi aux heures de la nuit qu’elle rédigeait parfois ses impressions et souvenirs, sur des cahiers que je relis à présent pour renouer avec elle comme un dialogue avec l’au-delà où se repose désormais son âme…
Si les étés trop chauds pour travailler au jardin lui apportaient quand même les joies de la floraison de tant de belles fleurs et la belle croissance des légumes qu’elle surveillait avec la passion de l’amateur éclairé, c’est surtout la venue des jours froids avec l’arrivée de l’automne qui teintait son moral de grisaille, avant la longue période qu’elle nommait sa « déprime d’hiver » qui s’étirait jusqu’au retour des beaux jours de printemps.

L’impression de se sentir inutile, oubliée de tous dans un monde où elle ne servait plus à rien et où elle n’avait plus sa place, combien de fois nous en a-t-elle parlé !
Il faut reconnaître que, principalement pour les plus jeunes générations, c’était parfois pénible de l’entendre exprimer tant de négatif sur son moral, sur sa vue qui déclinait et son diabète, sur son manque d’occupations intéressantes, sur les longues journées sans personne à qui parler…Il était souvent difficile de trouver les mots pour lui remonter le moral, lui apporter des sujets positifs sur lesquels fixer son attention. Elle se faisait aussi beaucoup de soucis pour sa descendance, sur le monde d’aujourd’hui où les petits-enfants et arrière-petits-enfants auront à affronter tant de difficultés (la crise, le chômage, les conflits, les catastrophes écologiques, l’éducation qui « n’est plus ce qu’elle était », etc.).
Et donc, elle avait de moins en moins de visites pour la distraire d’un quotidien très monotone et qui ne lui apportait pas grande motivation…

« A une fois », cela voulait-il dire « à une autre fois », « à la prochaine fois » ?
Ou même plutôt, était-ce un « à bientôt, j’espère » que sa pudeur ou sa fierté l’empêchaient de formuler, lorsque nous n’avions pas convenu d’un rendez-vous précis pour des courses ou une visite au médecin ?
Ou bien, cela voulait-il dire « adieu, si nous ne nous revoyons plus, au cas où je pourrais enfin m’endormir de mon dernier sommeil… » ? En effet, cela faisait plus d’une dizaine d’années (si j’y réfléchis, depuis le décès de mon père, puis sa propre santé déclinant quand même au fil des ans) qu’elle nous rappelait de plus en plus souvent qu’elle ne se sentait plus aucune raison de vivre, hormis son jardin… Elle espérait s’endormir simplement un soir et « partir » pendant son sommeil. Elle ne voulait surtout pas décliner lentement entre maison de retraite et hôpitaux, loin de ses habitudes et de son jardin, et elle nous avait bien précisé que nous devrions nous opposer à ce que sa vie soit prolongée médicalement s’il lui arrivait quelque chose.

Ce jeudi-là, vingt-sept juin, elle était heureuse d’avoir pu faire avec moi ses courses en Allemagne, à une trentaine de kilomètres de son domicile, au supermarché de discount où elle aimait retrouver certaines de ses denrées préférées (notamment les Kaffeesahne – petites canettes de crème pour le café dont elle faisait à chaque fois la provision pour les deux à trois mois qui espaçaient nos expéditions en Allemagne).
Sur la route, alors que je conduisais, elle me parlait de sa vue qui était en bonne voie d’amélioration après l’injection de lutéine qui lui avait été faite trois semaines auparavant : depuis trois jours elle pouvait à nouveau lire tous les petits caractères d’imprimerie de son journal sans loupe ni lunettes, et appréciait ce progrès survenant après plusieurs semaines de grosse déprime.
Elle racontait aussi, comme souvent, beaucoup de ses souvenirs de jeunesse et de sa vie qui avait été bien remplie et occupée par du bénévolat au sein de nombreuses associations avant les années de solitude.
A l’aller, malgré un petit crachin intermittent, on voyait en ligne d’horizon la Forêt Noire où elle avait guidé maintes excursions en montagne pour des associations de marcheurs et de personnes âgées. Au retour, le temps était redevenu radieux, et tout le massif vosgien qu’elle avait tant parcouru depuis son enfance nous offrait un magnifique panorama. Rétrospectivement, je me dis que ses belles montagnes la saluaient ainsi de leur beauté au cours de ses dernières heures ici-bas…
L’ayant aidée à monter ses achats chez elle, je l’ai ensuite quittée car, l’après-midi n’étant pas trop avancé, elle envisageait une petite sieste avant ses émissions télévisées de début de soirée. Nous avions convenu que je la conduirais la semaine suivante à la poste et à l’hypermarché, mais sans en préciser le jour vu qu’elle venait de faire ses provisions.
C’est ainsi que, rejoignant ma voiture, j’entendis son ultime «A une fois... ».

Le lendemain, c’est sa voisine qui la trouva, dans la salle de bains où elle avait été terrassée par une crise cardiaque, trois semaines après son quatre-vingt-sixième anniversaire…







Wednesday, September 27, 2017

S'aimer davantage - Gérard Palaprat




Sans révolution et sans barricades
En faisant tout simplement de son mieux
Ne pourrait-on pas s'aimer davantage
Essayer ensemble d'être un peu plus heureux
Faire un geste ou deux pour aider à vivre
Ce pays sorti trop tard de sa nuit
Et pleurer d'amour quand un peuple libre
Tombe sous le joug d'un plus puissant que lui
Voir sous le mépris ou l'indifférence
L'espoir fatigué qui a tourné court
Et se souvenir que sous la violence
Se cache parfois un appel au secours


Gérard Palaprat (12 juin 1950 - 25 septembre 2017) -






à lire aussi :

Hommage à Gérard Palaprat : 
 http://www.blog-rose-croix.fr/hommage-a-gerard-palaprat/
(hommage à Gérard Palaprat, par Serge Toussaint, Grand Maître de l'A.M.O.R.C.)   



Thursday, February 23, 2017

Sur ma "To Do List" : La Divine Comédie - un défi pour moi !

En bonne place, sur ma "To do List" : "La Divine Comédie" de Dante... 


Mon défi personnel : lire (jusqu'au bout) La Divine Comédie et Die Göttliche Komödie


Et sous forme de défi particulier : lire en même temps la version française et la version allemande - les notes explicatives de l'une et l'autre version me permettant de comprendre et d'approfondir le sens, sans l'aide d'un dictionnaire ni d'un traducteur électronique. 
Et ainsi, en même temps que j'étudierai cette oeuvre inspirée et inspirante, je perfectionnerai mes notions de la langue allemande...
Ensuite, si je ne me décourage pas, j'ai aussi en e-book cette oeuvre en italien (ce serait l'occasion de me perfectionner en Italien, de façon autodidacte)... Mais commençons doucement !!!
Ce matin, donc, j'ai commencé le défi : lecture conjointe français/allemand d'Enfer, Chant 1 (cela m'a pris pile une heure)...
Je publie cela sur Facebook et sur ce blog, pour m'aider à tenir le défi que je me suis fixé ainsi à moi-même...

Tuesday, February 14, 2017

Valentine's Day ! Love is love - business is business !

#SaintValentin et Blablabla, et patati et patata #StValentin...


Radio, télé, journaux, Internet... Il ne se passe pas cinq minutes aujourd'hui, sans que je n'entende ou ne lise les mots
Saint Valentin !!!
Fêter l'amour et l'amitié, c'est bien, mais c'est surtout à vivre au quotidien au lieu d'y consacrer un seul jour par an, un peu comme une formalité obligatoire et tellement conventionnelle...
Tout ce matraquage publicitaire et médiatique autour de la date du
14 février
est indécent et inconvenant...
Et si on pensait un peu aux personnes seules, sans amoureux (-se), sans ami(-e), tous les coeurs blessés et pleins de tristesse pour qui ce jour est douloureux comme une plaie ouverte dans laquelle les mots
Saint Valentin
augmentent encore plus la peine et la souffrance ?

Et si l'on pensait aussi à celles ou ceux qui voudraient bien avoir les moyens d'offrir à leur
"Valentin" ou "Valentine"
un cadeau ou un repas festif, mais que les finances, ou la distance, ou d'autres limitations matérielles empêchent de fêter comme ils le voudraient auprès de l'être aimé ?

Tuesday, November 29, 2016

Mon journal : Clementia était au 27e Salon du Livre de Colmar

De retour du 27e Salon du Livre de Colmar, qui se tenait le week-end passé (les 26 et 27 novembre), je tiens à en partager ici mon ressenti.



Jusqu'à présent, je revenais fatiguée/lessivée de chaque manifestation où j’avais pu être à la rencontre du public (salon ou fête du livre, ou dédicace en magasin…), après avoir connu des situations génératrices de stress ou de fatigue.
Il y a six ans de cela, alors que mon premier livre venait de paraître, pendant deux jours j’avais à subir la présence envahissante de deux poètes qui, au lieu de rester derrière leurs tables de stand respectives, se tenaient du côté du public, faisant l’article de façon insistante sur leurs œuvres à chaque personne qui passait, accaparant ainsi tout l’attention, et ne me laissant aucune opportunité de présenter mon livre…
D’autres fois aussi, il m’est ainsi arrivé d’être assise juste à côté de l’un ou l’autre auteur à la forte personnalité, aux ouvrages passionnants et à côté de qui j’étais toute falote avec mes humbles poèmes qui semblent ne pas intéresser grand monde. Mais je reconnais que ce sont des auteurs bien sympathiques, qui méritent bien plus que moi que le public s’intéresse à leurs œuvres.
Il y a eu des salons où nous avions très froid. Mes amis auteurs se souviennent d’une certaine porte d’entrée, tout près de laquelle nous étions, et que les visiteurs ne refermaient pas, alors qu’elle donnait sur la froide rue d’une glaciale journée de novembre. Nous avons aussi connu les courants d’air de septembre, tout comme la chaleur étouffante sous une grande tente d’un printemps aux températures estivales…



Humiliant, le public qui passe, et ne daigne même pas regarder quel genre d’ouvrage les « petits » auteurs proposent, préférant aller faire la queue devant les écrivains abonnés aux best-sellers ou devant les stars du petit ou grand écran dans le but d’obtenir une signature et/ou un selfie.
Attristant, le lecteur qui s’arrête brièvement au stand, mais ne prend pas le temps d’ouvrir les livres pour voir un échantillon d’écriture…
Décourageant, le collectionneur de tout âge qui embarque au passage marque-pages (ou carte de visite), sans s’arrêter et la plupart du temps sans même demander…
Dégoûtant, le môme aux mains collantes ou pleines de chocolat, qui, lui, va feuilleter votre bouquin (bien que celui-ci ne comporte pas d’images) – gamin accompagné de parents qui ne le surveillent pas, ou enfant dont on se demande s’il a des parents, vu qu’il se balade tout seul…
Et que dire de la personne qui dit qu’elle n’a pas ses lunettes sur elle et ne peut donc pas voir la quatrième de couverture de votre bouquin ? Aller à un Salon du Livre sans lunettes de lecture, n’est-ce pas comme, pour une personne d’un certain âge, se rendre au restaurant sans son dentier ?...
Un autre souvenir aussi : la première année où j’étais au Salon du Livre de Colmar, les fortes chutes de neiges sur notre région, le dimanche en fin d’après-midi, et mon retour au ralenti, dans le ballet des véhicules de sablage, une heure pour une quarantaine de kilomètres sur route nationale…
Je ne parlerai même pas des soirs de découragement en raison du peu des ventes : les poètes, particulièrement, sont habitués à ce que la poésie ne se vende pas !...
Tout cela, pour expliquer pourquoi habituellement je rentrais plutôt découragée et fatiguée des salons ou fêtes du Livre, ou de séances de dédicaces en magasin où les clients se dirigent vers les écrans et la hi-fi plutôt que vers les livres…



Cette fois-ci, je suis allée au Salon du Livre en pratiquant un total « lâcher-prise ». En effet, mon prochain livre est encore en préparation et paraîtra le moment venu… J’avais donc emporté juste quelques exemplaires de mes deux recueils (sachant qu’il serait aussi inutile qu’utopique de venir avec une valise pleine de livres, comme je le faisais à mes débuts).
Première bonne surprise : l’emplacement de notre stand, dans le même hall que les « grands »éditeurs et libraires, pas trop loin de l’entrée.
Contrairement aux autres fois, où notre principale occupation était de regarder passer le public, je m’étais emmené des albums de coloriage : cette nouvelle mode de l’art-thérapie a cela de positif qu’elle vous permet de prendre de la distance par rapport aux préoccupations matérialistes. C’était ainsi un peu comme si je me créais une bulle de positivité.
C’est aussi grâce à mes voisins de stand, que j’ai eu l’impression de baigner dans des ondes positives tout au long du week-end. Nous étions détendus, et nos conversations étaient tour à tour teintées d’humour et de sérieux. L’art (écriture et poésie, musique et chanson, peinture…), la philosophie, le rire, une ambiance amicale et fraternelle : ces deux jours furent pour moi aussi agréables que l’eût été un week-end en bonne compagnie quelque part dans la nature… En y repensant, je me dis que c’est drôle de comparer dans ma tête ce week-end dans un Parc des Expositions aux milliers de visiteurs à la quiétude d’une retraite dans quelque ashram ou autre… et pourtant, je crois qu’il y a de cela !
Bref : je suis contente de mon week-end, pour les échanges que nous avons pu avoir, beaucoup plus que pour les quelques ventes qui ont eu lieu « toutes seules » sans que j’aie à y penser…
En souvenir de ce week-end, je poste ici quelques coloriages : les trois premiers sont de ma main, et le quatrième est celui qu’a fait mon amie Annie Bourgasser (auteur de deux livres pour enfants : Corbeau Nigaud et Le secret du chant magique, parus tous deux chez Auxilivre www.auxilivre.fr)

)




(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


(photo prise par Dominique Tison, président de l'association Auxilivre http://auxilivre.fr/ )


Wednesday, August 31, 2016

Bonne rentrée des classes !

Aujourd'hui (en France), c'est la rentrée des classes pour la plupart des écoliers, collégiens, lycéens...
Bonne rentrée à tous, et plus particulièrement à mes douze petits-enfants.



Une pensée pour tous les écoliers...
... et pour leurs parents...
et aussi pour tous les enseignants !

Wednesday, June 03, 2015

Gros bug de fin de mois à la Banque Postale


‪#‎banquepostale‬ Un bug affecte actuellement certains comptes bancaires à la Banque Postale. Sachant qu'à partir du jeudi soir/vendredi matin et jusqu'au lundi soir aucune opération n'a lieu aux CCP, certains virements permanents qui étaient prévus entre le 30 mai et jusqu'au moins le 2 juin inclus n'ont pas été traités. Imaginez tous les gens qui attendent ainsi que leur salaire leur soit versé à cette date, ou les gens qui ont programmé un paiement de loyer ! L'angoisse...
Ensuite, la Banque Postale prétend que tout devrait rentrer dans l'ordre ce soir jeudi 4 juin ou maximum demain vendredi 5 juin ! Sachant que le vendredi aucune opération ne se fait jusqu'au lundi soir, imaginez à nouveau l'angoisse !!!
Et forcément, selon le principe de la lutte du pot de terre contre le pot de fer, les gens qui devaient payer des échéances à ces dates-là risquent fort d'avoir des soucis de la part de leurs créanciers...
Bon, cette fois-ci il s'agit de la Banque Postale, mais il pourrait tout aussi bien s'agir d'un autre organisme bancaire... Et les bugs informatiques sont malheureusement souvent un trop bon prétexte !!!

 n'y a-t-il pas de quoi être très en colère ?...

Friday, May 01, 2015

Mon journal : 1er mai, nostalgie


De son vivant, Papa allait chaque 1er mai chercher du muguet en forêt pour l'offrir à Maman.
Il en offrait aussi aussi un brin à leur voisine Josiane.
Maintenant je ne sais pas si la voisine reçoit encore du muguet en ce jour. Et moi j'ai mis du muguet près des photos de mes parents, en souvenir...
 

Clementia– nostalgique.


Monday, April 20, 2015

Mon journal : La vie de mes blogs...


Mercredi passé, j'ai reçu dans ma boîte à mails un message de la plateforme de blogs sur laquelle mes blogs sont hébergés depuis presque une dizaine d'années. Voici le texte de ce mail titré "Blogs mon Génie, la fin de l'aventure" :
" Cher membre,
Après de belles années partagées avec vous, l'épopée de notre plateforme de blogs s'arrête là ! Nous avons le regret de vous annoncer la fermeture prochaine du service qui aura lieu dans 1 mois environ. Durant ce laps de temps, nous vous invitons à transférer votre blog sur la plateforme xxxxxxxxxxxx (*) ou tout autre plateforme de votre choix afin de ne pas perdre vos contenus !
Nous vous remercions pour votre fidélité après toutes ces années et nous espérons vous retrouver très prochainement sur la toile !
l'Equipe Mongenie"
(*) : eh non, je ne vais pas les suivre sur une plateforme merdique, dont la page d'accueil ressemble trait pour trait à celle qui va disparaître : ils ne sont pas fichus d'assurer la continuer de service, alors basta ! je recopie mes blogs autant que faire se peut sur des hébergeurs plus connus et (théoriquement) plus sérieux...
Donc, ces jours-ci je dois sauvegarder toutes mes pages (copier-coller sur Word), afin d'être sûre de pouvoir faire recopier ça sur Overblog et Blogspot, où vous pouvez dès à présent suivre la progression de ce travail de titan !
Voici donc les liens vers ceux qui seront désormais mes "blogs officiels":
1) http://clementiaspoetry.blogspot.fr/ 
sur ce blog, j'ai déjà pu actualiser et importer au fur et à mesure les articles qui concernent ma "vie réelle", en tant que poétesse et mère de famille..
.
Oui c'est ici, vous êtes déjà à la bonne adresse puisque vous lisez cet article sur ce blog !!! 
2) http://mysecondlife2.overblog.com/
sur ce blog, qui parle de ma vie virtuelle dans le monde de Second Life, il va encore y avoir un grand travail d'actualisation pour importer les anciens articles du blog que j'avais sur MonGenie - n'hésitez pas à venir souvent y faire un tour pour encourager mon travail de mise à jour par vos visites et vos commentaires
3) et voici le lien vers le blog des citations :http://unjourunepensee.overblog.com/ où j'espère aussi pouvoir encore recopier toutes les citations que j'avais mises sur "une pensée par jour" chez MonGenie
4) me restera encore à faire quelques autres travaux de sauvegarde et recopie, pour lesquels je vous tiendrai au courant

Clementia— enragée.

Sunday, April 05, 2015

Pour Pâques, notre menu végétarien


En guise d'agneau pascal, notre repas de ce midi c'était Roigabragelti met Bibalakas un Salat ( n'oublions pas un petit Riesling !)

Friday, March 06, 2015

Vegan : Boisson aux noisettes, au lieu du lait animal



A la place de lait animal, je buvais déjà du lait de soja (je me suis habituée à l'ajouter dans mon café ou mon thé) Là j'ai entamé ce matin une brique de lait de noisettes : c'est trop Miammm, il va falloir que je me surveille pour ne pas en boire de trop !
 contente.

Monday, February 16, 2015

Mon journal : Fatiguée, lessivée, découragée

Je suis fatiguée, lessivée, découragée...
Par les déchaînements de haines, de divisions, de violences, d'incompréhensions, de matérialisme, d'égoïsme, d'intolérance, partout sur la Terre, cette belle planète que les humains ne respectent pas plus qu'ils n'en respectent la Nature et toutes les formes de vie dont elle est peuplée...
Par les informations, les faits divers, les guerres, les attentats, toutes les images, les paroles, les actes, les pensées, tout ce négatif, ces larmes, ces cris, ces douleurs qui fusent de partout...
Par tous ces gens qui sont persuadés qu'ils ont raison, qui n'essaient même pas de comprendre ceux qui ne pensent ou vivent pas comme eux. Par toutes ces idées de haine que tout le monde répand autour de lui, encore, encore, et de plus en plus...
Par tous ces vautours et ces vampires qui se repaissent des images de cadavres et qui adorent les odeurs de l'argent, de la poudre de canon, du sang et des larmes...
Par ces manifestations où chacun fait semblant de rejoindre tous les autres en vue d'un avenir positif et radieux en commun : tous ceux qui finalement font cela en ne pensant qu'à soi, comme une expiation ou une sorte d'exorcisme, et qui continuent à entretenir la haine en eux-mêmes et autour d'eux. Tous ceux qui font de la récupération et en profitent pour tirer la couverture à eux : que de simagrées et d'hypocrisies, aucun d'entre nous, d'entre vous, ne vaut mieux que tous les autres...
Je suis fatiguée, lessivée, découragée...
- Clementia Garayt, 16/02/2015 -

Tuesday, December 03, 2013

Fumées et détonations ? Mon coup de gueule du jour




En écoutant la radio ce matin, je suis une fois de plus sidérée par les préoccupations des gens : entre savoir que, plutôt que de prendre enfin la décision ferme et irrévocable d'arrêter de fumer, ils vont pouvoir faire des expéditions plus fructueuses dans les pays frontaliers (Belgique, Allemagne, Espagne...) pour rapporter plus de cartouches de cigarettes qui y sont moins chères qu'en France (5 ou même 10 cartouches par personne par voyage à partir de janvier) et râler plus ou moins contre l'interdiction des pétards et pièces d'artifices !... 



Dans certaines familles, avoir du pognon à claquer en fumées et détonations, et d'un autre côté ne pas savoir comment boucler financièrement le mois, n'est-ce pas un paradoxe dans tout son manque de logique ? 
Et avoir d'aussi petites préoccupations, alors que tant de monde a faim ou froid même en France, n'est-ce pas égocentrique ?


O tempora, o mores... — en colère.

Tuesday, November 26, 2013

Le goût de la mort, ou la vérité sur le foie gras !

Pour ceux qui aiment encore le foie gras : 

regardez la vidéo jusqu'au bout. 


Et méditez...


Merci ♥



© Daily Record and Sunday Mail Foie gras : le gout de la mort selon le Daily Record and Sunday Mail




Le Chef écossais Gordon Ramsay ne sert plus de foie gras dans ses établissements étoilés depuis qu'il a vu les vidéos tournées en France et notamment en Vendée du gavage des canards, l'Europe du nord ne parle plus que de ça !
(lire la suite ici )

Wednesday, November 13, 2013

Grèves à cause des rythmes scolaires : mon coup de gueule du jour



Aujourd'hui les parents font grève contre les nouveaux rythmes scolaires. Quel bon exemple ils donnent à leurs enfants, que celui de la désobéissance et de la grogne dès que quelque chose ne leur convient pas ! Qu'ensuite, les parents ne s'étonnent plus si leurs enfants râlent et désobéissent à leur tour...

D
epuis la rentrée de septembre 2013, dans les villes de France où sont appliqués les nouveaux horaires, les chers petits bouts de choux seraient fatigués !

Or, de nos jours, dans la plupart des cas, ce n'est pas l'école qui fatigue les élèves, ni ses horaires quels qu'ils puissent être : c'est l'emploi du temps hors école et surtout l'usage intensif des consoles de jeux et autres écrans !!! Pour une bonne santé physique et psychique, un adulte devrait avoir huit heures de sommeil chaque nuit, pour un enfant ses besoins physiologiques sont même de dix heures par nuit... Voilà donc ce qu'il faut changer dans les habitudes des familles et des enfants.
N'oublions pas : de nos jours dans le monde, il y a énormément d'enfants qui ne bénéficient même pas du droit à l'école, du droit au savoir. Et en France, on ose se plaindre, on ose faire grève pour une question de commodité et de convenance des parents !
Quelle honte...


Et pour parler aussi de la scolarité d'un autre temps : au début du XXème siècle lorsque nos parents et grands-parents (et même arrière-grands-parents pour certains des lecteurs de mon blog) allaient en classe, ce n'était pas l'époque des horaires "à la carte", ni les grèves à cause des rythmes scolaires ! La scolarité s'arrêtait en général après le Certificat d'études (soit à peu près à l'âge de douze ans), et les enfants allaient travailler (et il n'était pas non plus question de semaine des 35 heures, de RTT, et autres avantages dont bénéficient aujourd'hui les travailleurs !).
Si seulement nos enfants et petits-enfants réfléchissaient aux conditions de vie des gens au début du siècle passé !
Un exemple précis pour illustrer mon propos (mais dans quasiment chaque famille de France c'était comme ça il y a environ quatre-vingt ans) :

Mon père, né en 1924, était très bon élève dans la petite école de son enfance entre Drôme et Ardèche (bien qu'il ait aussi souvent eu la responsabilité de garder les chèvres dans son village). Son instituteur l'aurait bien vu devenir enseignant à son tour. Malheureusement, mon père était l'avant-dernier enfant d'une famille très nombreuse... Après le certificat d'études (donc, je crois, à l'âge de douze ans) il fallait donc qu'il aille travailler comme ses frères aînés en tant que journalier chez des agriculteurs, puis très jeune à l'usine.
Ensuite vint le service militaire, puis la période de la guerre où il prit le maquis dans le Vercors et devint un résistant avant de faire partie de l'Armée de Libération qui vint délivrer l'Alsace. Puis il fut militaire de carrière (simple brigadier-chef, pour avoir changé d'arme : la Marine au début de la guerre, et l'Armée de Terre après-guerre).
Après seize années d'armée, devenu retraité de l'armée, il fit le Concours des Postes et devint facteur.
Si la vie ne lui a pas permis de devenir instituteur, il aimait cependant toujours beaucoup lire, et écrivait avec très très peu de fautes de français bien qu'ayant seulement obtenu le Certificat d'Etudes. Il était très calé en Histoire et en Géographie et cherchait souvent à m'apprendre tout ce qu'il savait. toute sa vie, il a aimé lire et s'instruire, encore et toujours. Il achetait beaucoup de livres et d'encyclopédies, car il voulait que ses descendants travaillent bien en classe pour arriver à avoir une situation meilleurs que celle qui fut la sienne.

Lorsque adolescente j'ai eu mon premier magnétophone à cassettes et que je lui ai proposé de l'enregistrer, il a tenu à enregistrer pour la postérité un texte qui lui restait en souvenir de sa scolarité : la fable du Laboureur et ses enfants, de Jean de La Fontaine, que je reproduis ci-dessous en mettant en gras ce que mon père a certainement voulu nous laisser comme "héritage spirituel" :

Le Laboureur et ses Enfants

Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.

Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je n'en sais point l'endroit, mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août.
Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
De ci, de là, partout ; si bien qu'au bout de l'an
Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.

Friday, October 25, 2013

Amour filial ou hypocrisie ? Mon coup de gueule du jour


Je voudrais vous parler aujourd'hui de mon ressenti au sujet d'une image (parmi tant d'autres) qui se "partage" en ce moment sur beaucoup de "murs" de Facebook 
"Partage (cette image) si tu aimes ta mère"
Ouais, le genre de photo qui m'énerve un peu, dans ce moderne monde des égoïstes apparences narcissiques, qui est tellement bien caricaturé par tout ce qu'on peut voir sur Facebook !
Le genre de photo qui devrait seulement être partagée par celles et ceux qui se soucient réellement de leurs parents (ou s'en sont vraiment souciés de leur vivant)...
Au lieu de le "dire" et de l'afficher", il est plus important de le "vivre" et de le "faire" en vrai ... Au lieu de "faire semblant" : il faut être vrai dans son amour...
Voilà, c'était mon coup de gueule du jour, alors que, dans trois jours, cela fera quatre mois que ma maman est décédée...