Juste après la période des fêtes de fin d'année, j'ai reçu une nouvelle qui m'a remplie de joie : l'un de mes poèmes avait terminé deuxième au concours de poésie que le groupe des Poets of Zarahemla avait organisé un mois auparavant. Le thème du concours était "Dream", le rêve. J'avais soumis au jury mon poème "Pas besoin de paradis artificiels" (rédigé en 2006) ainsi que sa traduction 'No Need of Artificial Paradises' que je venais de rédiger tout spécialement à l'occasion de ce concours.
Voici les textes de mes deux poèmes, ainsi que leur présentation sur image que j'ai réalisée pour le concours :
Pas besoin de paradis artificiels
La foule vagabonde de mes rêveries
En mouvants kaléidoscopes colorés
A le pouvoir magique et fantasmagorique
De me faire tour à tour sourire ou pleurer.
Les muses capricieuses souvent me permettent
Instantanément de plus belles évasions
Qu'un recours à des paradis artificiels.
Aucun voyage aussi loin qu'il soit ne pourra
M'offrir tant de divines possibilités,
Eventail de grande joie ou de vague à l'âme,
Qu'apportent tous mes rêves ou mes cauchemars.
Le palais de Morphée me propose une alcôve
Et la protection de ses bras consolateurs
Bien plus de réconfort que le plus doux amant.
Il me suffit simplement de fermer les yeux
En n'ayant point recours à d'autres artifices ;
Il ne me faut ni drogue ni palliatif
Et j'entre émerveillée dans un royaume étrange,
L'imaginaire de mes songes fantastiques.
Je refuse vos paradis artificiels
Qui ne vous laissent que vague à l'âme et nausées,
Des yeux explosés et des blessures au cœur.
Je préfère les vies que je peux m'inventer.
Tous les films étranges qui animent mes nuits
Peuvent bien compenser tout l'ennui de ma vie
M'apportant les parfums de la vraie liberté.
En rêve je parcours les plus beaux paysages
Je fais ce que je veux sans aucune limite :
Passé, présent, futur, cela n'existe pas
Dans le monde onirique où je passe mes nuits,
Quand mon corps se repose et que court mon esprit.
20 juin – 11 septembre 2006
No need of Artificial Paradises
The wandering crowd of my reveries
Moving coloured kaleidoscopes
Has the magical fantasmagoric power
To make me alternately smile and cry.
The capricious muses often allow me
Instantaneously better escapes
Than a turn to artificial paradises.
No journey, no matter how far, could
Give me such divine possibilities,
Great joy or spleen and melancholy's fan,
Which bring all my dreams or my nightmares.
Morpheus palace offers me a recess
And its arm protection consoles me,
Comforts me more than the sweetest lover.
All that I have simply to do is close my eyes,
No need to turn to other clever devices ;
I need neither drug nor palliative
And amazed, I enter a strange kingdom,
The imaginary of my fantastic dreams.
I refuse your artificial paradises
Which only leave you melancholy and ill,
Red explosed eyes and a wounded heart.
I prefer all the lives which I can create me.
All the strange movies which animate my nights
Can well compensate for the boredom of my life,
Bringing me the fragrances of the true freedom.
In dream I cover more beautiful sceneries,
I do what I desire, without limit :
Past, present, future, no time does exist
In the oniric world where I'm living my nights,
While my body rests and runs my spirit.
december 7th 2008