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Wednesday, November 02, 2022

Bûche de Noël au Pain d'Epices

 Bûche de Noël au Pain d'Epices

BÛCHE DE NOEL AU PAIN D’EPICES

 

 

Ingrédients:

(pour 8 personnes)

  • 3 tablettes de 200 g de chocolat à pâtisserie
  • 40 cl de crème liquide
  • 8 tranches de pain d’épices
  • 5 cuillerées à soupe de rhum et d’eau
  • ½ cuillerée à café de « 4 épices »

 

Préparation :

  • Cassez 2 tablettes de chocolat en morceaux et faites-les fondre avec 8 cuillerées à soupe d’eau au bain-marie. Ajoutez les épices et laissez refroidir.
  • Placez la crème au congélateur pendant 5 minutes, battez-la au fouet électrique jusqu’à ce qu’elle soit ferme. Incorporez-la délicatement au chocolat refroidi.
  • Tapissez un moule à cake avec du film étirable. Versez la moitié de la préparation dans le fond.
  • Couvrez avec 4 tranches de pain d’épices trempées rapidement dans le mélange rhum/eau. Recouvrez de crème au chocolat et terminez avec les tranches de pain d’épices imbibées. Placez 12 heures au réfrigérateur.
  • Pour la décoration, faites fondre le chocolat restant au bain-marie sans ajouter d’eau. Etalez-le en mince couche sur une surface plane. Faites prendre au froid, puis raclez la surface avec une lame de couteau pour former de larges copeaux.
  • Pour servir, démoulez la bûche et décorez-la avec les copeaux. 

Anisbredala : Petits fours à l'anis - recette alsacienne

 Anisbredala

(Petits-fours à l'anis)





ANISBREDLA (PETITS FOURS A L’ANIS)

 

Ingrédients :

  • 500g de sucre
  • 6 œufs entiers
  • 600 g de farine
  • 25 g de grainesd’anis

 

Préparation :

  • Monter le sucre et les œufs jusqu’au ruben (fouetter pendant environ 20 minutes pour atteindre ce degré. La pâte forme alors une mousse épaisse qui tombe « en ruban » quand on soulève le fouet.
  • Ajouter l’anis.
  • Incorporer ensuite à l’aide d’une spatules la farine tamisée.
  • Dresser à la poche munie d’une douille ronde sur une plaque beurrée et farinée (ou sur papier de cuisson).
  • Laisser sécher pendant la nuit.
  • Cuire le lendemain au four, à chaleur moyenne.

 

Cuisson :

10 minutes. Ne pas laisser colorer le dessus. Les Anisbredla doivent souffler et se présenter avec un petit socle. 

Thursday, December 02, 2021

Il n'y a plus de saisons, ma bonne dame !


 


Il n'y a décidément plus de saisons :

On constate depuis plusieurs années déjà que dans les magasins, les articles pour la rentrée des classes sont en vedette dès fin juin, puis Halloween et la Toussaint se disputent la vedette commerciale dès fin septembre. Selon cette logique, on trouve à présent les chocolats de la Saint-Nicolas et les petits gâteaux de Noël en promotions dès le mois d'octobre. Et voilà même que, depuis quelques années, la Galette des Rois est déjà dans les magasins à partir de la deuxième quinzaine de novembre !
Et pour couronner ce joyeux désordre, les Oeufs de Pâques sont à leur tour dans les magasins dès la fin du mois de janvier...

Les traditions en perdent toute(s) leur saveur(s) quand elles s'annoncent avec tellement d'avance sur les vraies dates où elles ont depuis toujours leur place sur le calendrier.
Finalement, on va peut-être en arriver à un moment où on décorera le Sapin de Noël (ou un palmier ?) en juillet pour réveillonner au mois d'août autour d'un joyeux repas dans le jardin !


Voici donc peut-être venu le moment de remplacer le traditionnel proverbe "Noël au balcon, Pâques aux tisons", par un nouvel adage de notre monde post-moderne : "Galette des Rois en novembre, Oeufs de Pâques en janvier"

Monday, December 01, 2014

Saint-André à Guebwiller (quelques extraits des souvenirs d'enfance de Clementia, à paraître)

Saint André à Guebwiller

Marché de la Saint-André à Guebwiller 1958
© Clementia Garayt, collection personnelle de l'auteur

Vers la fin du mois de novembre, les préparatifs de Noël commençaient activement comme dans toute famille alsacienne.
Les traditions pâtissières d’Alsace sont particulièrement riches de recettes diverses qui nous viennent du fond des âges. Chaque famille a ses propres trucs et tours de main pour tant de douceurs dont les noms se prononcent différemment d’une ville à l’autre. Si les petits gâteaux de Noël s’appellent Wihnachtsbredele au Nord de l’Alsace, mon enfance guebwilleroise s’en souvient en tant que Wihnachtsbredala, ou Wihnachtsbredla.
Quand les maisons embaument les effluves de vanille et de cannelle des Bredla sortant du four, ou les arômes délicieux de pain d’épices, on sait que Noël pointe doucement le bout de son nez.

Fin novembre, le facteur apportait chez nous une grande enveloppe venant d’Allemagne : c’était le Wihnachtskalander[1] envoyé par Tanta Leni[2], la grand-tante qui vivait à Berlin.
Quand j’étais enfant, ces calendriers n’étaient pas aussi variés et extravagants que ceux que l’on trouve maintenant dans les magasins, où toutes les grandes marques de chocolats et de joujoux rivalisent de créativité pour proposer chaque années des produits trop chers pour de modestes budgets. Dans les années soixante, le calendrier d’Avent ressemblait aux cartes de vœux de fin d’année rehaussées de petites paillettes : un paysage d’hiver, unPère Noël, des angelots, des enfants devant le sapin ou jouant dans la neige…
Chaque matin de décembre, on cherchait la fenêtre à ouvrir qui correspondait à la date : c’était ainsi chaque jour une petite illustration se rapportant se rapportant à la période de l’Avent, que l’on découvrait ainsi. Et le vingt-quatre décembre, une fenêtre plus grande dévoilait l’image de la crèche avec l’Enfant Jésus entre ses parents. Ce calendrier, qui n’avait encore rien de gourmand, permettait aux enfants – même ceux qui ne savaient encore ni lire, ni compter – de patienter en « comptant les jours » jusqu’à Noël.
Quelques années plus tard, maman  trouva dans un magazine un modèle de calendrier d’Avent qu’elle confectionna sous la forme d’un bonhomme de neige en tapisserie au point noué sur toile de jute – un bonhomme blanc au chapeau haut de forme noir, sur fond rouge – cousant, sous cette image de laine, deux rangées d’une douzaine de poches en feutrine rose sur lesquelles elle avait brodé les dates de l’Avent. Ensuite, dans ce calendrier accroché au mur, elle glissait une surprise gourmande pour chaque jour : décorations de chocolat qui se mettent aussi sur le sapin de Noël (boule fourrée à la crème, praliné, bouteille fourrée de sirop liquoreux), bonbon, sucette ou autre petite sucrerie… Ce calendrier pouvait désormais servir chaque année. Plus tard, cette tapisserie du bonhomme de neige fut transformée en un coussin que mes enfants ont encore connu.

A Guebwiller, l’ambiance de Noël s’installait vraiment à partir du Marché de la Saint-André (Andreesmarkt), qui a encore toujours lieu le lundi précédant le six décembre, jour de la Saint-Nicolas.
Toute la rue de la République, l’artère commerçante de la ville, était animée de stands où l’on pouvait trouver son bonheur pour les préparatifs de Noël : sapins et décorations, ingrédients pour toutes les pâtisseries traditionnelles, idées de cadeaux…
Le vendeur de bonbons et petits gâteaux, qui était aussi chaque semaine au marché, avait pour la Saint-André un étalage plus grand, offrant un plus grand choix pour les gourmands.
Entre les divers bonimenteurs vantant de quasi-miraculeux et très modernes articles de cuisine (que l’on ne nommait pas encore gadgets), et les cris de marchands de linge de maison aux lots particulièrement attractifs, on rencontrait la camionnette de « Jojo l’Andouille » qui, revêtu de son costume folklorique, vendait ses spécialités charcutières bretonnes.
Un peu plus loin, on était attiré par les arômes alléchants de la barbe à papa et ceux des cacahuètes enrobées de praliné grillées sur place.
On pouvait aussi trouver pulls, écharpes et bonnets, chaussettes et gants bien chauds, à côté de pelotes de laine, ainsi que des bottes fourrées pour affronter les rigueurs de l’hiver et d’authentiques charentaises, auprès de plusieurs commerçants ambulants, qui avaient installé plusieurs étalages, de la Ville Basse à la Ville Haute.
L’arôme entêtant du vin chaud vous apportait ses enivrantes senteurs d’anis et de cannelle, invitant le chaland à prendre le temps d’une dégustation pour se réchauffer d’abord les mains autour du verre en Duralex, puis le cœur et le corps par le pouvoir merveilleux de ce nectar parfumé.
Chaque boucherie de la ville avait aussi devant sa boutique un stand bien achalandé en foie gras, terrines et pâtés en croûte, et toutes les variétés de charcuteries alsaciennes servies à la découpe. Le poissonnier-traiteur avait installé devant son magasin une rôtissoire d’où s’échappaient les arômes des poulets qui tournaient doucement en cuisant sur leurs broches. Plus loin, l’odeur des Werschtla[3] promettait aux amateurs un régal sur le pouce : deux saucisses avec un peu de moutarde et un peu de pain, sur une barquette de carton ­ (celle-ci était sans doute fabriquée chez Carto-Rhin, la cartonnerie locale).
Les drogueries-parfumeries aussi avaient un stand devant leur magasin, et l’on pouvait y voir, côtoyant des Hüaschtabumbum[4], des sous-vêtements chauffants contre les douleurs et les rhumatismes, des coffrets-cadeaux de parfumeurs réputés où se déclinaient tant de fragrances, du parfum au savon, en passant par le talc et le lait de toilette.
L’une des attractions principales du marché de Saint-André, c’était justement l’un des droguistes de la Ville Haute : « d’r Frick Popoli »[5], affublé d’une grosse tête d’ours brun en carton-pâte, à la manière des grosses-têtes carnavalesques. On entendait de loin sa voix de stentor annoncer « Do gebt’s Baradrack ! »[6]. En effet, il vendait des gros morceaux de réglisse (du même goût que le Zan, mais c’était encore plus corsé) qu’il débitait à l’aide d’un marteau depuis un gros pain de réglisse, selon le même principe que le sucre était mis en morceaux inégaux depuis un pain de sucre du temps de mes arrière-grands-parents. On repérait ce stand de loin, entre Popoli l’ours-vendeur et les senteurs fortes de la réglisse !
C’est connu, la réglisse est bonne contre la toux, de même que la sève de pin. Les bonbons à la sève de pin des Vosges étaient aussi présents au Andreesmarkt, avec la petite carriole d’un marchand forain, tirée par une charmante petite chèvre dont le but était d’attirer l’attention des enfants et d’émouvoir le cœur des passants, envers lesquels il faut reconnaître que le marchand exerçait quand même un léger chantage à l’affection, pour proposer ses lots de boîtes de bonbons en forme de cônes de sapin, qui étaient aussi agréables à la vue et à l’odorat que doux pour des gorges irritées par le froid.
Les boulangers avaient installé, devant leurs boutiques, des stands de petits pains où l’on trouvait plus particulièrement les typiques Schnackla[7], et aussi les Mannala[8]. On trouvait aussi des Btattschtal[9] géants et des Mannala de même grandeur (au moins une quarantaine de centimètres), qui étaient les cadeaux traditionnels entre parrain ou marraine et leurs filleuls.

Au cours de cette promenade rétrospective au Andreesmarkt de mon enfance, je ne dois surtout pas oublier de vous parler de tous les sujets de chocolat moulé, déclinés en plusieurs tailles sur les thèmes de Saint Nicolas et du Père Noël. On trouvait bien évidemment aussi les traditionnelles « langues » de Labküächa[10] que l’on surnomme aussi Waschbrattla[11] en raison de leur forme. Ces pains d’épices étaient la plupart du temps décorés d’une chromolithographie, belle image de papier très « kitsch » représentant le Saint Nicolas avec ou sans son âne, ou le Père Noël portant un petit sapin, ou des petits nains, ou des angelots, des écoliers – la fille revêtue d’un Dirndl [12] et le garçon de Lederhosen[13]… Quelle belle variété d’images colorées très prisées des collectionneurs !
Il y avait aussi des sortes de fouets faits d’un bouquet de fines branches sur lesquelles étaient accrochées quelques sucreries. Ces fouets étaient ceux que Saint Nicolas et son acolyte d’r Hans Trapp[14] donneraient aux enfants désobéissants comme seul cadeau, avec quelques morceaux de Baradrack, la fameuse réglisse symbolisant des crottes d’ours - ou pire encore : avec quelques vrais morceaux de charbon pour les enfants très désobéissants - lors de leur visite le soir de la Saint-Nicolas. Par contre, les sujets de chocolat moulé seraient offerts aux enfants sages avec des pains d’épices, quelques noix et quelques clémentines.

Parmi toutes les gourmandises d’un Noël alsacien, n’oublions surtout pas leBeerawecka[15], qui est une très énergétique spécialité faite de fruits séchés (poires, pommes, figues, pruneaux, noix, noisettes, amandes…) et d’épices, mélangés à une pâte à pain que l’on façonne sous forme de saucissons de toutes grandeurs avant de les cuire au four. Au marché de Saint André, on pouvait en acheter de déjà préparés, mais plusieurs stands vendaient aussi au poids les différents ingrédients, de même que les fruits confits et épices nécessaires à la confection des Bredala dont les recettes sont aussi nombreuses que variées.

Comme le marché de Saint-André précédait la fête du « grand Saint Nicolas », il n’y avait pas lieu de s’étonner de le rencontrer, se promenant en chair et en os parmi les chalands. Mais ce qui était plus étonnant, c’était de croiser en plusieurs endroits de ce marché des personnages costumés - s’agissait-il de sosies du Père Noël ou de Saint Nicolas ? - chacun accompagné d’un photographe qui mitraillait de son appareil les adultes accompagnés d’enfants, puis leur remettait un ticket pour le cas où les parents souhaiteraient se procurer un tirage de la photo-souvenir de leur bambin en compagnie de cet être mythique à la longue barbe blanche et au grand manteau rouge. Quel enfant pouvait encore croire auPère Noël, après en avoir rencontré plusieurs exemplaires différents en l’espace de quelques minutes à peine !

C’est à partir du lundi du marché de Saint-André qu’étaient allumées les illuminations de Noël. La série de guirlandes comportant chacune une grande étoile en son centre, qui formaient comme un chemin dans le ciel tout au long de la rue de la République, ainsi que les vitrines des commerçants, toutes plus originales et enchanteresses les unes que les autres, apportaient leur part de rêve dans les yeux des passants, petits et grands enfants : Noël approchait…







[1] Wihnachtskalander (en alsacien)  :Weihnachtskalender ou Adventskalender (en allemand) : calendrier de l’Avent

[2] Tanta Leni (en alsacien)  : Tante Lenchen  (en allemand) : Leni/Lenchen est le diminutif de Madeleine – ici c’était Magdalena, la plus jeune sœur de Grossvater (mon grand-père)

[3] Werschtla Knacks, saucisses de Strasbourg ou de Francfort

[4] Hüaschtabumbum : (alsacien) bonbons pour la toux

[5] « d’r Frick Popoli » : le célèbre Popaul, de son vrai nom Paul Frick, figure bien connue du Théâtre Alsacien de Guebwiller

[6] « Do gebt’s Baradrack ! » : « Ici, il y a de la crotte d’ours !»

[7] Schnackla : escargot, petit pain brioché aux raisins secs, dont la forme aplatie évoque le dessin en spirale d’une coquille d’escargot

[8] Mannala : petit pain brioché en forme de bonhomme, d’où le nom

[9] Btattschtal : Bretzels

[10] Labküächa : pain d’épices

[11] Waschbrattla : petites planches à lessiver

[12] Dirndl : robe folklorique du costume traditionnel de plusieurs régions d’Allemagne, Suisse et Autriche

[13] Lederhosen : culotte courte de cuir du costume masculin des mêmes régions que leDirndl

[14] d’r Hans Trapp : le Père Fouettard

[15] Beerawecka : littéralement, pain aux poires

Tuesday, November 26, 2013

Le goût de la mort, ou la vérité sur le foie gras !

Pour ceux qui aiment encore le foie gras : 

regardez la vidéo jusqu'au bout. 


Et méditez...


Merci ♥



© Daily Record and Sunday Mail Foie gras : le gout de la mort selon le Daily Record and Sunday Mail




Le Chef écossais Gordon Ramsay ne sert plus de foie gras dans ses établissements étoilés depuis qu'il a vu les vidéos tournées en France et notamment en Vendée du gavage des canards, l'Europe du nord ne parle plus que de ça !
(lire la suite ici )

Saturday, January 12, 2008

Mon journal - Crèche et sapin de Noël 2007 sont rangés maintenant




Cette année, le sapin de Noël était particulièrement petit chez nous. Mais je le trouvais vraiment joli : synthétique, environ 35 cm de haut, il se présentait sous forme d'un petit sapin dans un petit panier, déjà décoré dans une harmonie d'ornements blancs. Je lui avais juste ajouté une guirlande lumineuse non-clignotante et, au sommet, la pointe d'un blanc irisé et mesurant environ les 3/4 de la dimension du sapin...



Sur la télévision, il y avait un autre petit sapin synthétique dans les mêmes dimensions, déjà décoré lui aussi avec des ornements rouge et or...

Sur les vitres, aux anges qui font toute l'année partie de mon décor quotidien, j'avais ajouté quelques images auto-statiques et mon Père-Noël que j'avais fait il y a quelques années en Window-Colours.



J'avais installé ma crèche et tous les santons de ma collection qui s'est agrandie depuis plus de trente ans, au fil des Noëls successifs.



(sur les photos, vous remarquerez peut-être sur la gauche un petit Bouddha que j'ai rajouté cette année, car le solstice d'hiver est aussi l'époque où certaines traditions prétendent que Bouddha serait né, de même que de nombreux autres avatars et messagers de lumière de nombreuses traditions spirituelles au fil des siècles et des millénaires de l'histoire de l'humanité - si Noël est l'anniversaire de Jésus, je pense qu'on peut aussi penser aux nombreux messagers de lumière à ce moment-là)



Une étoile clignotante sur la vitre, au-dessus du sapin et de la crèche complétait le décor.



Voilà donc. Comme aujourd'hui j'ai rangé cette déco de Noël qui n'a été vue, en tout et pour tout, que par sept personnes cette année, je vous en publie toute une série de photos afin qu'elle soit quand même vue par un peu plus de monde.



A en croire certains esprits chagrins, il paraîtrait que, plus l'on vieillit et moins de gens viennent vous voir à Noël... Je ne sais pas si je dois abonder dans ce sens, mais il est vrai que ces dernières années nous allons plutôt en visite chez les plus jeunes au moment des fêtes, et passons le soir de Noël plutôt solitaires...


Friday, December 28, 2007

Mon journal - Un Noël givré



La neige n'était pas au rendez-vous, dans la plaine, cette année pour Noël... Et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai, car je n'aime pas du tout du tout quand il faut s'envelopper de pulls, écharpes, vestes et manteaux très chauds pour sortir le bout du nez, on ressemble ensuite à d'énormes peluches, lol. Et j'aime encore moins quand la route est dangereuse à cause des conditions météorologiques...



S'il n'y avait pas de neige, le givre a couvert de magie la végétation. Voilà des photos prises dans le jardin de Mamy lorsque nous sommes allés chez elle le jour de Noël.  

Friday, December 07, 2007

Tuesday, February 13, 2007

Saint-Valentin et mercantilisme


Selon moi, la Saint-Valentin est malheureusement devenue une fête très commerciale, comme Noël et la Fête des Mères.
Bijoutiers, fleuristes, chocolatiers, parfumeurs, pour ne citer qu'eux, font particulièrement des affaires à ce moment-là.
Cela fait environ un mois que les publicités basées sur la Saint-Valentin nous rappellent que nous devons ce jour-là fêter la personne qu'on aime.
Mais, quand on aime, ne doit-on pas plutôt montrer notre amour dans les petites choses du quotidien ?
Malheureusement, souvent les fêtes sont une occasion de racheter toutes les fois où on n'a pas assez été affectueux dans la vie de tous les jours... En quelque sorte une occasion de se faire pardonner !
C'est bien dommage, ne trouvez-vous pas ?
Et vous, quelle est votre opinion à propos de la Saint-Valentin ?
Est-ce pour vous une occasion de fête, de vous retrouver avec l'être aimé ?
Ou est-ce pour vous un jour comme un autre ?
Ou la Saint-Valentin est-elle un jour où vous ressentez amèrement votre solitude ?

- Clementia -

Wednesday, January 10, 2007

Absolument fabuleuse !


Une photo de moi, à Noël, en début de soirée, alors que nous étions chez Rosie et JC, en compagnie de Jeff, Sev et des petits lutins Eléonore et Ilona.
Je fais toujours de ces têtes fabuleuses sur les photos !!!




Suite de ma soirée de Noël. Là, nous sommes à la maison, juste nous trois (ma plus jeune fille et moi, en compagnie de mon époux qui prend la photo - astuce pour ne pas être lui-même en photo ! ). J'ai toujours l'air si futé et l'air de si bien m'amuser ...


De plus en plus fabuleux ... Alors là, c'est carrément la situation qui était "fabuleuse" !
Voilà à quoi j'étais occupée aux douze coups de minuit, le 31 décembre ! Toute seule, près du lave-vaisselle, pendant le réveillon d'une association de notre ville !!!
Dans la grande salle, les gens se faisaient la bise et se souhaitaient la Bonne Année , dehors les fêtards claquaient des pétards et autres fusées d'artifice ... Et moi, qui n'aime pas du tout faire la vaisselle à la maison, qui n'ai jamais aimé la faire, j'étais seule en face-à-face avec le lave-vaisselle et les piles d'assiettes ... Je me suis promis (première bonne résolution de 2007) : plus jamais un réveillon comme ça ! L'an prochain, ce sera à mon tour de faire la fête !



Je suis aussi fabuleusement bordélique !!! On voit derrière moi une petite partie de mes bouquins. C'est promis (2ème bonne résolution pour 2007 !), je vais ranger !!!





Photos de famille : un petit lutin de Noël !


C'est une vraie star, Eléonore en joli petit lutin de Noël ! 

Friday, December 29, 2006

Mon "beau" sapin !...




Cette année, pour des raisons aussi diverses que variées, je n'avais pas tellement envie de décorer la maison, et surtout je ne voyais pas tellement l'utilité d'installer un sapin de Noël alors que personne ne viendrait nous rendre visite.
Pour ce qui est des réceptions de Noël, c'est nous, le couple de grands-parents, qui sommes invités au fur et à mesure chez mes différents enfants, pour une visite de Noël : nous passons ainsi plusieurs jours de visites en famille, sauf chez nous à la maison où il n'y a que les deux plus jeunes filles qui fêtent encore Noël chez nous.
Chacun des grands enfants vit maintenant en appartement sa propre vie de couple et de famille, loin de notre "quartier qui craint" et la plupart d'entre eux ne vient que très très rarement chez nous, dans ce quartier d'immeubles où ils ont grandi.
Nous avons donc fêté la veillée de Noël chez nous, à trois : mon époux, ma plus jeune fille de quatorze ans et moi... tranquille, très peu de préparatifs, mais quelque part assez mortelle quand même la veillée de Noël !!!
"Dans le temps", ma joie était de préparer la crèche, car je collectionne les petits santons et c'était réellement pour moi la plus belle façon de préparer Noël que de mettre en scène les différents personnages de la Nativité. Noël, c'est quand même surtout la fête de la naissance de Jésus et c'est selon moi ce qui devrait primer comme décoration dans les familles chrétiennes. Toutes les légendes du Père Noël ou autres sapins ne sont que du folklore, des traditions qui mettent un peu plus dans l'ambiance de fête, mais ne peuvent pas à elles seules donner du sens à la fête de Noël qui malheureusement  st trop souvent entachée de commerce et d'hypocrisies.
Le sapin, donc, je n'avais pas du tout envie de le mettre cette année... Mais un ami qui m'est très cher m'a en quelque sorte gentiment obligée à le faire quand même : le samedi 23, il m'a offert deux boîtes de très belles boules de Noël en verre, pour que je fasse un sapin. Je lui ai promis de prendre le sapin en photo, alors voila la photo sur le blog (mais c'est tout symbolique, car il n'a pas encore Internet et ne verra donc pas de si tôt mon blog !).
Pour ce qui est du sapin en lui-même, il est tout miteux, les décorations pèsent nettement plus que le sapin qui a quand même vécu pas mal de Noël plus joyeux... Il est comme moi (toutes proportions gardées !!!) : dans la deuxième moitié de sa vie...
Malgré ce que je viens de vous raconter, il n'y a actuellement aucune amertume dans mon coeur : Noël s'est passé de façon tranquille et harmonieuse. L'année 2006 s'achève doucement ; on verra bien ce que nous apportera la prochaine année... On sait dès à présent qu'il y aura un petit-enfant de plus dans ma famille : en effet, je serai pour la cinquième fois grand-mère au courant du mois de janvier. Il y aura sans doute encore quelques autres joies au courant de cette prochaine année.

Saturday, December 23, 2006

Poème de Clementia : croire encore au Père Noël



Croire encore au Père Noël


Dans la froide solitude
Des longues soirées d’hiver,
Je vois des rues illuminées
Où la foule stressée se presse…
Dans le bruit des villes,
Noël approche à grands pas…
C’est demain déjà :
Noël est presque là !

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Les infos à la télé
Apportent leur lot quotidien
De guerres et de peurs,
De violences, de malheurs,
Tant de cris de douleur.
Père Noël, apporte-nous
Des infos enchantées,
Des images merveilleuses,
Des musiques joyeuses ;
La paix et la confiance
La douceur et le bonheur
Seraient de si beaux cadeaux.

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Les listes de cadeaux obligés
Pour des clans qui se critiquent,
Les gueuletons de fin d’année
Et les porte-monnaie vides…
La crise, le chômage,
Les dettes, les soucis…
Mais il faut fêter Noël !
Les fenêtres illuminées
La facture viendra après !
Père Noël, apporte-nous
Le véritable esprit de Noël,
De douceur et d’amour.

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

Autour de la table de fête
Il y a des chaises vides,
Les absents nous manquent :
Ceux qui font la tête,
Ceux qui sont au loin,
Ceux qui dorment dans la terre…
Mais comment fêter Noël
Quand leur présence nous manque,
Pourquoi mettre un sapin
Dans un désespoir amer ?
Notre douleur est si grande,
Père Noël, que peux-tu faire ?

Ah, croire encore au Père Noël,
Redevenir un petit enfant
Et attendre, confiant
Tous les joujoux les plus beaux
Tous les merveilleux cadeaux

23 décembre 2006


Sunday, December 17, 2006

Poème de Clementia : Noël


Noël


Noël ! Fête de la Lumière et de la Paix
Des bras ouverts, des temps venus,
Des yeux rieurs, des mains tendues ;
Les encens, les alléluias
Et tous ces cœurs emplis de joie
Construisent un monde d’harmonie à jamais.

Noël ! Au cœur des longues nuits de notre hiver
Sous le sapin, dans le berceau
Voici le plus beau des cadeaux :
L’enfant fragile et merveilleux
Qui nous fut envoyé par Dieu…
La Nativité donne l’espoir à la terre.

Noël ! Dans les grandes villes illuminées
Les petits chalets enchantés
Des typiques petits marchés
Offrent tant d’idées de cadeaux
Aux foules denses de badauds
Sous un ciel clignotant d’étoiles colorées.

Noël ! C’est aussi la confortable chaleur
Autour du verdoyant sapin
Et dans son magique parfum
La table mise, le festin :
Partager, savourer enfin
Le repas de fête qui réchauffe les cœurs.

Noël ! Souvenirs des douces veillées d’antan
Dont je me languis chaque année.
Je voudrais encore entonner
Les doux cantiques de jadis
Sous l’or flamboyant des bougies
Entourée de tous mes enfants que j’aime tant.

Noël d’espoir des guerriers déposant les armes
Et des frères ennemis s’attablant ensemble
Avec des mots d’amour, des paroles de paix
Et les projets d’un avenir meilleur.
Un Noël où les hommes d’affaires pressés
Ont enfin tout le temps pour ceux qui leur sont proches.
Noël sans solitude, Noël sans désespoir,
Joyeux Noël pour tous : il n’y a plus d’exclus,
Tous ont un toit, un travail, un bel avenir.
Noël dans les abris de nuit illuminés,
Accueil et partage rayonnent aux foyers :
Noël où la fraternité est la plus forte.
Désormais amour, confiance et sérénité
Ont chassé à jamais la violence et la peur.

Nuit la plus douce de l’année
Où tout est devenu possible ;
Envie de paix, instants de trêve :
Laissons devenir vrais nos rêves !

Je veux de ces Noëls au quotidien
Et trois cent soixante-six jours par an,
Noël pour tous les siècles de la terre,
Noël pour chacun de mes frères.


13 décembre – 17 décembre 2006


Saturday, December 09, 2006

Noël en Alsace : Mannala


Pour la Saint-Nicolas : Mannala
(Petits bonshommes en pâte briochée)



Ingrédients 

- 1 kilo de farine tamisée  
 - levure boulangère : dose pour un kilo de farine (60 g de levure fraîche)  
- 60 g de sucre en poudre
- 4 oeufs  
- 2 cuilers à café de sel   
- 250 g de beurre  
- 50 cl de lait


Préparation 

- Faire un puits avec la farine. Déposer dans celui-ci les oeufs, le sucre,  le sel, le lait, la levure boulangère en prenant soin que celle-ci ne soit pas près du sel et du sucre.
  
- Mélanger doucement tous les ingrédients sauf le beurre, en prenant petit à petit la farine depuis le bord pour éviter que le lait ne se répande. Continuer à mélanger pour obtenir une pâte homogène. 
ATTENTION : Pendant le mélange, la pâte est collante au plan de travail et aux doigts : cela est normal, il ne faut pas rajouter de farine sinon votre pâte sera trop consistante et pas assez légère (c'est la bêtise que j'ai faite cette année... les Mannala étaient très très bourratifs !), la pâte se décollera à force de la travailler.

- Mettre la pâte dans un grand saladier avec le beurre. Pétrir l'ensemble pendant au moins dix minutes - opération très délicate : ne pas rajouter de farine. Continuer à pétrir jusqu'à ce que la pâte se décolle - patience : c'est dur quand on débute ! Au bout de 10 minutes de pétrissage, votre pâte briochée est prête. Garder la pâte au réfrigérateur pendant deux heures, puis commencer la confection des Mannala :  

- Sur la plaque du four, recouverte d'un papier sulfurisé (papier de cuisson), façonner des formes de bonshommes, en prenant une petite boule de pâte (de la grandeur d'une demi-livre de beurre par exemple), façonner cette pâte en forme de petit pain allongé, puis coupez dans le sens de la longueur : deux fentes en biais de part et d'autre dans la partie médiane partant de presque le centre pour aller vers l'extérieur, séparant ainsi ce qui vous servira à former des bras, et une fente partant du milieu vers le bas de votre "bonhomme" ce qui fera les jambes qu'il vous restera juste à séparer un peu. Puis ajouter une petite boule qui formera la tête du bonhomme. On peut figurer les yeux avec des pépites de chocolat ou des raisins secs (facultatif : on peut aussi incorporer à la pâte des pépites de chocolat ou des raisins secs). Répéter l'opération pour chaque Mannala que vous déposerez l'un à côté de l'autre.  

- Dorer les mannala avec un mélange d'oeuf et de lait au moyen d'un pinceau de cuisine, puis laisser les mannala doubler de volume à l'abri des courants d'air.   

- Préchauffer le four (thermostat 7 ou 210°)

- Dorer de nouveau les petits pains àavec le mélange oeuf/lait

- Cuire 15 à 20 mn au four préchauffé, en surveillant en fin de cuisson (le temps de cuisson varie selon les fours et la grosseur des mannala). Quand ils sont dorés, sortir les mannala du four.


Cuisson  environ 15 à 20 minutes à 210°


Les Mannala (= petits bonshommes, en dialecte alsacien) sont traditionnellement servis en Alsace lors du goûter du 5 décembre au soir, avec un bol de chocolat chaud et des clémentines, pendant que les enfants attendent en famille la visite du Saint-Nicolas