En écoutant la radio ce matin, je suis une fois de plus sidérée par les préoccupations des gens : entre savoir que, plutôt que de prendre enfin la décision ferme et irrévocable d'arrêter de fumer, ils vont pouvoir faire des expéditions plus fructueuses dans les pays frontaliers (Belgique, Allemagne, Espagne...) pour rapporter plus de cartouches de cigarettes qui y sont moins chères qu'en France (5 ou même 10 cartouches par personne par voyage à partir de janvier) et râler plus ou moins contre l'interdiction des pétards et pièces d'artifices !...
Dans certaines familles, avoir du pognon à claquer en fumées et détonations, et d'un autre côté ne pas savoir comment boucler financièrement le mois, n'est-ce pas un paradoxe dans tout son manque de logique ? Et avoir d'aussi petites préoccupations, alors que tant de monde a faim ou froid même en France, n'est-ce pas égocentrique ?
O tempora, o mores... — en colère.