Wednesday, November 02, 2022

Bûche de Noël au Pain d'Epices

 Bûche de Noël au Pain d'Epices

BÛCHE DE NOEL AU PAIN D’EPICES

 

 

Ingrédients:

(pour 8 personnes)

  • 3 tablettes de 200 g de chocolat à pâtisserie
  • 40 cl de crème liquide
  • 8 tranches de pain d’épices
  • 5 cuillerées à soupe de rhum et d’eau
  • ½ cuillerée à café de « 4 épices »

 

Préparation :

  • Cassez 2 tablettes de chocolat en morceaux et faites-les fondre avec 8 cuillerées à soupe d’eau au bain-marie. Ajoutez les épices et laissez refroidir.
  • Placez la crème au congélateur pendant 5 minutes, battez-la au fouet électrique jusqu’à ce qu’elle soit ferme. Incorporez-la délicatement au chocolat refroidi.
  • Tapissez un moule à cake avec du film étirable. Versez la moitié de la préparation dans le fond.
  • Couvrez avec 4 tranches de pain d’épices trempées rapidement dans le mélange rhum/eau. Recouvrez de crème au chocolat et terminez avec les tranches de pain d’épices imbibées. Placez 12 heures au réfrigérateur.
  • Pour la décoration, faites fondre le chocolat restant au bain-marie sans ajouter d’eau. Etalez-le en mince couche sur une surface plane. Faites prendre au froid, puis raclez la surface avec une lame de couteau pour former de larges copeaux.
  • Pour servir, démoulez la bûche et décorez-la avec les copeaux. 

Anisbredala : Petits fours à l'anis - recette alsacienne

 Anisbredala

(Petits-fours à l'anis)





ANISBREDLA (PETITS FOURS A L’ANIS)

 

Ingrédients :

  • 500g de sucre
  • 6 œufs entiers
  • 600 g de farine
  • 25 g de grainesd’anis

 

Préparation :

  • Monter le sucre et les œufs jusqu’au ruben (fouetter pendant environ 20 minutes pour atteindre ce degré. La pâte forme alors une mousse épaisse qui tombe « en ruban » quand on soulève le fouet.
  • Ajouter l’anis.
  • Incorporer ensuite à l’aide d’une spatules la farine tamisée.
  • Dresser à la poche munie d’une douille ronde sur une plaque beurrée et farinée (ou sur papier de cuisson).
  • Laisser sécher pendant la nuit.
  • Cuire le lendemain au four, à chaleur moyenne.

 

Cuisson :

10 minutes. Ne pas laisser colorer le dessus. Les Anisbredla doivent souffler et se présenter avec un petit socle. 

Un jour des Morts pour les vivants - poème de Clementia

 Un Jour des Morts pour les vivants

 

 Un Jour des Morts pour les vivants

En ce jour nos défunts nous disent

Que le plus important c’est tant

Que l’on est ici bien vivant

Il ne faudrait pas oublier

D’être présents dès maintenant

Pour ceux qui sont encor vivants

En faisant tout notre possible

Pour éviter les fâcheries

Une fois qu’ils seront partis

Ça ne servira plus à rien

De gémir et nous lamenter

De visiter les cimetières

D’aller entretenir les tombes

Verser des larmes sur la pierre

Ne les ferait pas revenir

Et ne pourrait rien rattraper

Si on s’était quittés fâchés

Car les larmes n’effacent rien

Et ne font pas pousser les fleurs

Sur les tombes de nos défunts

Ni leur permet de revenir

Près de nous parmi les vivants

Des pleurs ne peuvent effacer

Tromperies ou méchancetés

C’est maintenant qu’il faut montrer

A ceux qu’on aime amis parents

Qu’on les aime en les visitant

Et leur offrir de beaux bouquets

Notre amour et notre présence

Avant qu’il soit déjà trop tard

Un Jour des Morts ne comble pas

La solitude des vivants

 

 

© Clementia - 1er novembre – 17 novembre 2010

 

http://auxilivre.fr/unehistoiredamou/index.html



photo : une allée du cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin)

Tuesday, November 01, 2022

Toussaint, Halloween, Jour des Morts


Chers amis blogueurs,
J'ai envie de partager aujourd'hui avec vous (voir sous la photo ci-dessous) un texte publié sur Facebook en ce matin de la Toussaint par la Communauté de Paroisses Saint-Privat de Metz Sud qui explique bien la différence entre ce que je nommerais le "Carnaval d'Halloween" et la célébration chrétienne de la Toussaint. Et tout d'abord, voici ma propre compréhension d'Halloween, de la Toussaint, et du Jour des Morts :
Halloween : Je n'aime pas les représentations d'épouvante, car il y a déjà trop de violences, de souffrances et de tristesses en ce bas monde. Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir d'amusant à jouer à se faire peur.
La Toussaint : un jour de joie qui nous rappelle que chacun de nous peut avoir une vie consacrée à la Lumière, la Vie, l'Amour. "Que votre Lumière brille aux yeux des hommes, pour qu'en voyant vos bonnes actions ils glorifient le Père qui est en vous" dixit Jésus dont les paroles sont rapportées dans les Évangiles.
Ensuite, rappelons aussi que le Jour des Morts dans la tradition chrétienne, ce n'est pas le 1er Novembre, mais le lendemain 2 Novembre. Jour où l'on peut aller sur les tombes de nos défunts (peut-être pour se racheter une bonne conscience parce qu'on ne les a pas assez aimés et visités lorsqu'ils étaient vivants ?)...
- Clementia Garayt , 1er novembre 2022 -




 Et voici donc le texte publié sur Facebook en ce matin de la Toussaint par la Communauté de Paroisses Saint-Privat de Metz Sud  :

Commentaire de la lecture du jour: « Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)

Le soir du 31 octobre – et pendant plusieurs semaines chez les commerçants – en France comme ailleurs on fête Halloween. Têtes de mort, toiles d’araignée, fantômes : c’est une fête où figure le mal, pour s’en amuser ou pour le conjurer. La représentation du mal dans les textes de la fête de la Toussaint est bien différente. Dans l’Apocalypse, « ceux-là […] ont lavé leurs robes » ; dans la première lettre de Jean, celui qui « met en lui une telle espérance se rend pur » ; dans le psaume 23 comme dans la bouche de Jésus, sont évoqués « l’homme au cœur pur, aux mains innocentes » et « les cœurs purs ». On peut identifier à Jésus lui-même le « cœur pur » qui « gravit la montagne » dans le psaume et dans l’Evangile selon saint Matthieu, mais il y a bien d’autres cœurs purs. La « foule immense » de l’Apocalypse, ce sont tous ceux qui ont été purifiés ; compromis dans le mal dès la faute originelle, pécheurs durant toute leur vie, ces hommes ont pu reconnaître le mal, s’en écarter, en être lavés. La couleur de la Toussaint, c’est le blanc éclatant de la vie éternelle, non le noir de la mort. Voilà la première étape de notre prière : Seigneur, pardonne-moi le mal que j’ai fait ; écarte de moi Satan, viens me transformer, crée en moi un cœur pur pour que je puisse t’approcher !

Les textes de la fête de la Toussaint nous décrivent ces hommes qui s’approchent de Dieu. Dans l’Évangile, la « foule » qui écoute le discours des béatitudes comprend des Syriens et des Juifs. L’Apocalypse sépare plus distinctement deux groupes : d’abord « toutes les tribus des fils d’Israël », le peuple de Dieu, puis « une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues ». Que cette foule d’anciens païens puisse s’approcher de Dieu, cela est étonnant à l’époque de saint Jean, qui l’explique par la voix d’un des Anciens : « ils ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau ». Ils ont reconnu le Christ mort pour nous sauver. Dans sa lettre, saint Jean nous parle de ceux qui sont « enfants de Dieu », ce sont ceux qui ont connu Dieu contrairement au monde, « qui n’a pas connu Dieu ». La « foule » qui cherche à écouter Jésus – à le voir, comme Zachée grimpé sur son arbre – c’est le « peuple de ceux qui le cherchent » - c’est nous. Voilà la deuxième étape de notre prière : Seigneur, je te cherche, je veux t’écouter, je veux te voir, car tu es mon Dieu !

Jésus lui-même décrit la foule de ceux qui « verront Dieu », de ceux qui auront « le royaume des Cieux » : « les pauvres de cœur », « ceux qui pleurent », « ceux qui ont faim et soif de la justice », « ceux qui sont persécutés », ceux que l’on insulte ou que l’on calomnie. Ils manquent de bonheur et de justice. Même « les doux », « les miséricordieux » et les « artisans de paix », n’ont pas encore « la terre », la « miséricorde » ni la paix. Comme ceux qui ont « lavé leurs robes », les « cœurs purs » qui approcheront Dieu devront se dépouiller. Perdre orgueil et amour des richesses, ne pas croire « aux idoles », ne chercher ni vengeance ni fausse joie. Mais seulement espérer ! Les hommes ne peuvent se sauver eux-mêmes, se purifier par des actions. Selon saint Jean : « quiconque met en Dieu son espérance se rend pur comme lui-même est pur ». Pour voir Dieu « tel qu’il est », il suffit donc d’espérer voir Dieu tel qu’il est. Ecouter les textes du jour, c’est précisément ce qu’il faut faire pour les voir se réaliser ! Jean présente très bien la double manifestation de Dieu aux croyants. Nous qui sommes « enfants de Dieu », nous avons écarté les idoles pour mettre notre foi et notre espérance en Dieu seul. Nous avons déjà gravi une montagne pour écouter Jésus, l’Agneau. Mais nous ne sommes pas encore « semblables » à Dieu, « ce que nous serons ne nous a pas encore été manifesté ». Voilà l’intérêt du livre de l’Apocalypse : nous présenter ce qui sera manifesté. Le texte ne se focalise d’ailleurs pas sur l’Agneau, mais sur la foule qui le regarde. Dieu manifeste son Salut en montrant la foule innombrable de ceux qui seront sauvés. Voici la fin de notre prière : Seigneur, aide-moi à rester dans la foule de ceux qui te cherchent, guide-moi jusqu’à Toi, donne-moi Ta joie pour l’éternité !

Clotilde et Léonard