Tuesday, April 05, 2011
Wednesday, March 02, 2011
La chanson de Prévert, selon Serge Gainsbourg, et vue aussi par Clementia...
Dans l'immense l'oeuvre du grand Gainsbourg, La Chanson de Prévert est sans conteste ma préférée...
(pour regarder et écouter la vidéo de Serge Gainsbourg si elle ne s'affiche pas automatiquement dans cet article, cliquez ici )
... ma préférée, au point que j'en ai même fait un poème qui peut être chanté sur sa mélodie :
Sur la Chanson de Prévert
Je me souviens avec tristesse
De quelques instants de tendresse
Dans la forêt qui fut magique
Mes pas se font mélancoliques
Car maintenant les feuilles mortes
Sont seules à me susurrer
Que sans toi plus rien ne m'importe
Depuis que tu m'as délaissée
Moi qui voulais t'offrir ma vie
Etre toujours à tes côtés
Je dois juste être ton amie
Simplement bonne à t'écouter
Et sous mes pas les feuilles mortes
C'est mon cœur que tu as foulé
Et sans toi plus rien ne m'importe
Toujours seule je resterai
Mais pourtant quand même j'espère
Qu'un beau jour enfin tu comprennes
Que sans moi tu ne peux rien faire
Et que pour toujours je suis tienne
Alors enfin les feuilles mortes
Seront remplacées par des fleurs
Lorsque tu m'ouvriras ta porte
M'offrant désormais le bonheur
20 octobre 2006
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Tuesday, February 01, 2011
Scandaleux : comment rater l'éducation d'un enfant en lui faisant porter un vêtement humiliant
La semaine passée, alors que je musardais au rayon "vêtements enfant"du supermarché où je vais le plus souvent faire mes courses, j'ai été particulièrement choquée par un sweat-shirt qui fait partie d'une nouvelle collection de vêtements pour enfants décorée de personnages de la série"Les Bonshommes et les Dames".
En effet, si plusieurs autres vêtements de la gamme représentent des personnages qui me semblent plus anodins, tel Monsieur Costaud dont l'aspect carré donne une impression d'heureuse stabilité, ou même Monsieur Malchance dont le bandage autour de la tête ne cache pas son sourire, il n'en est pas de même pour ce pauvre Monsieur Mal Elevé qui en plus d'un air renfrogné sous ses oreilles cachées par des écouteurs le renfermant dans sa solitude porte en commentaire "Je n'écoute pas"...
(voir photo du haut)
Si ce pauvre Monsieur Mal Elevé vous fait sourire, je peux vous assurer qu'il n'en est pas de même pour moi. En effet, je trouve ce sweat-shirt encore plus humiliant et anti-éducatif que tous les bonnets d'ânes dont on affublait les mauvais élèves au temps de nos grands-parents (ou même de nos arrière grands-parents, maintenant...). J'imagine déjà les moqueries des camarades d'école (du moins, les camarades d'école qui savent lire...), ou plus grave encore les remarques du personnel enseignant qui croiraient spirituel de relever que la phrase du sweat-shirt dit la vérité pour l'enfant qui le porte...
L'humiliation a-t-elle une valeur éducative ? Selon moi il n'en est rien, je pense même que c'est tout le contraire : si on ne fait pas l'effort de comprendre l'enfant et si on ne cherche pas à connaître les vraies raisons qui l'empêchent de suivre les règles de vie en société et d'adopter le comportement d'un "bon" élève qui s'applique dans son travail afin de progresser, si on l'humilie plutôt que de l'aider de manière positive et constructif en le félicitant lorsqu'il fait des efforts aussi minimes soient-ils, l'enfant (l'adulte ensuite) s'empêtrera dans ce rôle de cancre ou d'élément perturbateur qu'on lui attribue, et il sera pour lui de plus en plus difficile de se débarrasser de cette étiquette négative que les adultes lui auront collée dessus.
Ce sweat-shirt me rappelle aussi un autre vêtement du même genre, qu'une grand-mère avait offert à un petit-enfant de mon entourage il y a de cela un peu moins d'une trentaine d'années. Ce petit garçon qui avait du mal à apprendre ses tables de multiplications avait reçu un tee-shirt sur lequel des personnages de la bande dessinée Charlie Brown se faisaient face, l'un des personnages apostrophant un autre avec une bulle dans laquelle était écrit "Incapable !"
(voir photo du bas)
Etait-ce une façon de donner toutes ses chances dans la vie, à ce petit garçon, que de coller sur lui cette étiquette tellement humiliante ? N'aurait-il pas plutôt fallu l'encourager, par exemple en le complimentant pour se dessins pleins de créativité et d'application, ainsi l'enfant aurait sans doute retrouvé sa confiance en lui et dans les adultes, ce qui l'aurait motivé pour apprendre avec un peu plus d'entrain les matières qui lui semblaient plus rébarbatives, comme les tables de multiplications et autres subtilités mathématiques...
S'il vous plaît : n'achetez pas pour un enfant de vêtement qui pourrait le ridiculiser, ou qui en raison d'une phrase négative influencerait son comportement et par là même son avenir.
Sunday, November 14, 2010
"Doutes", prière de Clementia
photo : Clementia Merlin, en prière, dans une église du monde virtuel de Second Life
Doutes
O Dieu, je crie à Toi du plus profond de ma nuit.
Cette solitude que parfois j'ai tant souhaitée
M'enveloppe et envahit mon coeur
Alors je me débats
Seul dans les ténèbres
Le doute m'assaille,
Je perds toute confiance.
Cette impression de ne servir à rien,
De perdre toute identité...
Sur ma route solitaire,
Aucun ami n'a assez confiance en moi
Pour me confier sa peine
Et je n'ai personne à qui confier ma peine
Parce que je manque de confiance :
De confiance en Toi Seigneur
De confiance en la race humaine
De confiance en la vie et en Ta création
De confiance en moi-même...
O Seigneur, pardonne-moi !
Aide-moi
A faire la paix avec Toi,
A faire la paix avec moi-même,
A faire la paix avec mon prochain,
A retrouver cette confiance perdue
Pour continuer le difficile chemin
Où il me faut encore tellement apprendre...
Apprendre à lâcher prise,
Apprendre à être humble,
Avec la douceur et l'abandon
Du tout petit enfant que je suis.
Car je le sais, je le sens :
Je suis Ton enfant, Seigneur,
Et j'accepte de m'abandonner à Toi,
Toi qui seul veilles toujours sur moi.
Que Ta Lumière puisse régner dans ma vie
Et chasser tous mes doutes.
Amen
13 janvier 2008
"Je vous pourris la vie" - poème de Clementia
Je vous pourris la vie…
Aujourd’hui l’un d’entre vous m’a dit
Que je vous pourrissais la vie
Et voila que tout s’écroule
Je suis de plus en plus seule
J’avais déjà appris que ma mère
N’avait jamais été vraiment fière
De moi qui ne lui apportais
Que des soucis et du chagrin
Je sais bien que j’ai pourri la vie
A l’un puis l’autre de mes maris
Du premier que j’ai rejeté
Puis du second qui prit ma main
Il paraît que je pourris aussi
La vie de mes enfants, m’a-t-on dit
Sévère, suis-je trop rigide,
Mon amour est-il trop solide
Et bientôt pour mes petits-enfants
Lorsqu’ils seront devenus plus grands
Mon caractère et mes manies
Seront sujets de moqueries
Et quelle est ma place dans les vies
De vous trois que je crois mes amis
Ne serais-je donc qu’un boulet
Peut-être une source d’ennuis
Et que penser du reste des gens
Avec qui aussi je parle souvent
Je les embête, les ennuie
Alors je leur pourris la vie
Je ne suis donc qu’un boulet qu’on traîne
Et toutes ces relations sont vaines
Alors pourquoi suis-je encor là
A souffrir dans mon cœur si las
© Clementia - 4 octobre 2006
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Monday, November 08, 2010
Pour commander mon livre "Une histoire d'amour de Clementia"
Vous pouvez désormais commander mon livre "Une histoire d'amour de Clementia" en vous connectant sur
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Saturday, November 06, 2010
ça y est ! mon premier livre est paru !

Youpi ça y est ! Mon livre "Une histoire d'amour de Clementia" est paru !
Disponible sur Internet http://auxilivre.fr/
et ce week-end au
5ème Salon du Livre des Auteurs Régionaux à Sélestat
(les 6 & 7 Novembre 2010 - Salle Sainte-Barbe, 4 rue de la Poste, 9700 Sélestat)
Pour ma part, j'y serai l'après-midi du dimanche 7 novembre, et j'espère avoir le plaisir de vous y rencontrer...
Thursday, November 04, 2010
Poème de Clementia : Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave (version complète)
Ne vaut-il pas mieux être mort
qu’esclave
« Liewer
tod as sklaw – plutôt mort qu’esclave »
(devise de la ville de Guebwiller)
« Potiam
mori quam foedari – plutôt mort que failli »
(devise de la Duchesse Anne de Bretagne)
Comme un poisson rouge à la morne
vie ennuyeuse,
Je me heurte aux froides parois
glauques et glacées
Du monde immonde qui est pour moi
un aquarium.
Routine sans issue dans le carcan
de béton,
Quotidiennes corvées à l’infini
répétées…
Je nage entre schizophrénie et
misanthropie :
Celle que je suis et celle que je
voudrais être
Ne peuvent pas s’accepter et
n’aiment plus personne.
Pourtant il faut continuer dans
le mortel ennui
De ma vie compliquée dont je ne
vois pas l’issue,
Cet étouffant carcan où je ne
puis être moi.
Et me revient alors en mémoire la
devise
De la ville où j’ai grandi, « Vivre libre ou mourir ».
Le poisson rouge de mon enfance
se jetait
Hors de sa triste prison à chaque
pleine lune.
Nous le sauvions à temps, mais
l’image m’est restée.
Maintenant je tourne sans espoir dans
cette vie,
Solitaire comme en un bocal trop
limité,
Et j’ai tellement besoin
d’espaces infinis,
De ciel bleu et d’air pur comme
dans mes rêveries.
Pour moi chanter toujours c’était
comme respirer.
Maintenant comme un pinson dans
sa cage rouillée
Je suis envahie par une profonde
apathie
Et près de celui qui s’écoute
parler,
De ce prétentieux qui veut
toujours avoir raison,
Je me sens bien idiote et mes
mots se sont taris.
Le pinson devient poisson plus
muet qu’une carpe.
Les murs inhumains de la grise tour
de béton
Sont pires que les barreaux d’une
cage rouillée,
C’est une tour sombre où n’entre
pas le soleil.
On me fait croire souvent que je
suis inutile
Et on m’a même déjà traitée de
parasite.
Alors je me sens parfois un peu
comme un boulet
Ou un objet sans âme qui
traînerait par là.
Mais c’est surtout cette vie qui
est comme un boulet,
Dans ce monde bien triste où je
ne fais que survivre,
Comme emprisonnée, sans joies,
sans espoir et sans but,
Trop loin de la Nature, sans
aucune liberté.
Avant, les livres étaient
toujours mes plus grands amis,
Mais depuis que le soleil me
manque ma vue baisse,
Et la lecture ne m’offre plus
aussi souvent,
Par sa magie, le doux réconfort
et l’évasion,
Et une fenêtre sur le monde se
referme.
Il y eut un temps où la maison
retentissait
De rires d’enfants, du charivari
de leurs jeux.
Ils sont partis, abandonnant autos
et poupées...
Jouets et livres attendent
maintenant, comme moi,
Les petits-enfants qui
animeraient la maison.
06 février 2006 – 03 novembre 2010
(note : au moment de sa création, j'avais déjà publié sur ce blog le premier jet de ce poème , que vous pouvez lire en cliquant ici )
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Sunday, October 31, 2010
"Jour des morts" - poème de Clementia

JOUR DES MORTS
Laissez fleurs et couronnes
Vos regrets et vos pleurs
Vos plaques souvenirs
Tout votre tralala
Je n’en ai pas besoin
Là où je suis allé
Car je suis dans la paix
J’ai délaissé le monde
Espace de douleurs
Avec tous ses désirs
Qu’on m’ait aimé ou pas
N’est plus bien important
Maintenant c’est passé
Et je suis dans la paix.
2 novembre 2005
Sunday, October 17, 2010
Être un exemple, citation de Clementia Garayt (unepenseeparjour)
En quoi serais-je meilleure que les autres, pour avoir la prétention de vouloir les faire grandir ?
Ne serait-ce pas plutôt les autres qui me donnent la possibilité de grandir à leur contact ?
Clementia Garayt (pensée du 18/10/2010)
Clementia Garayt (pensée du 18/10/2010)
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