Showing posts with label mélancolie. Show all posts
Showing posts with label mélancolie. Show all posts

Saturday, January 21, 2023

Sourire - poème de Clementia

 



Sourire
 
 
Toujours sourire
Ne pas embêter les autres
Avec nos états d'âme
Afficher un beau sourire
Sur notre visage
Pour qu'il rayonne
Jusque dans leurs cœurs
Et leur donne envie
De sourire à leur tour

 
 
© Clementia

(décembre 2013)


illustration : "Seule au monde", tableau (1867) de William Bouguereau

Tuesday, April 22, 2008

Un tanka de Clementia : Pluie




PLUIE :

Des gouttes d'ennui
Sur les parapluies d'avril
Et dans mon coeur gris
D'un matin désespérance
M'apportent un froid immense


22 avril 2008

Monday, November 05, 2007

Un tanka de Clementia : Saudade aux teintes mordorées




Saudade aux teintes mordorées

A nouveau si seule
Alors que les feuilles tombent...
Un air de fado
Résonne si fort en moi
Dans les teintes mordorées

5 novembre 2007

Wednesday, October 03, 2007

Poème de Clementia : Si je suis dans ton coeur



Si je suis dans ton cœur


Quand tu m’as dit que j’étais dans ton cœur,
Comment savoir si j’y avais ma place…
Je voudrais t’apporter tant de bonheur
Et ne pas être un souvenir fugace.

Mais tu me fuis, ou j’en ai l’impression,
Et tu évites de me rencontrer.
As-tu peur de vivre un amour passion,
Peut-être crains-tu de me le montrer ?

Mon grand amour, tu seras LE dernier.
Malgré pluie, larmes, et tous les orages,
Je ne veux pas te rendre prisonnier,
Je ne veux pas te tenir en otage.

Je passe mes soirées à te chercher,
Je crois qu’à mes yeux tu veux te cacher...


3 octobre 2007




Wednesday, September 26, 2007

Poème de Clementia : I miss, I need, I kiss...




I miss, I need, I kiss...


« I miss you… »
Paroles de tendresse
Larmes de solitude
Des heures qui égrènent
Un chapelet sans fin
D’attente solitaire

« I need you… »
Besoin de ta présence
De ta voix qui m’enchante
Et l’envie de tes bras
D’un monde pour nous deux
Si enfin tu m’aimais

« I kiss you... »
Ces petits mots d’amour
Qui tous vers toi s’envolent
Mes baisers bulles explosent
Et sur toi se déposent
Tendre constellation


25 septembre 2007


Tuesday, September 19, 2006

Une image : très gros coup de blues...



Aujourd'hui, juste une image qui semble beaucoup représenter ce qu'est ma vie actuellement :
Je suis au milieu d'une toile d'araignée, terrassée, je me demande si j'aurai encore la force de lutter contre tout ce qui ne va pas.
La toile, c'est toutes les entraves : la vie de couple, la vie de famille, les soucis que je me fais pour tout le monde (alors que tout le monde s'en fiche complètement de ce qui ne va pas chez moi). D'autres fils de la toile ce sont nos problèmes d'argent dans ce monde où il est de plus en plus difficile d'arriver à joindre les deux bouts, de donner une éducation décente et un avenir correct aux enfants, d'autres fils de la toile c'est tout le côté morne de la vie, sans loisirs dignes de ce nom, l'habitat pourri dans un affreux immeuble de béton, le bruit, la saleté, la course au quotidien, le stress... alors que je rêve d'une vie paisible à la campagne dans une petite maison avec un beau jardin où butinent les abeilles et où on peut prendre de savourer le temps entre gens qui s'aiment.
D'autres fils de la toile, c'est tout ce contexte de haine dans le monde, toutes les guerres et les pollutions de toutes sortes...
Bref, comme vous le voyez, il y a plein d'idées noires dans ma tête et à qui d'autre aurais-je pu les confier qu'à un blog où presque personne ne juge utile de déposer de temps à autre un petit message...

Sunday, April 30, 2006

Poème de Clementia : Vivre dans ce monde




Vivre dans ce monde


J'aurais aimé de longues robes à paniers,
Perruques, menuets, clavecins, violons…
Romances, poésies, courtisans et chansons,
Brocarts, soies, parfums, dentelles enrubannées…

J'aurais tant aimé… ronde d'Amour, sans violence,
L'animal, de l'homme pourrait être l'égal,
Au lieu que l'homme soit plus vil qu'un animal,
Tous les amis ensemble entreraient dans la danse.

J'aime lire, rêver, la musique douce,
J'aime à la fois la solitude et l'amitié.
Aimant les animaux, je ne veux les tuer,
… Ah ! Vivre avec eux tous, en forêt, sur la mousse !

Que ce monde est violent, irréfléchi, bruyant !
L'homme n'est qu'une brute asservie par la chair,
L'entraide n'est plus ; la foule n'est qu'une mer…
L'homme oublie bien vite qu'il était un enfant.

Je ne peux pas vivre dans ce monde hypocrite,
Ce monde de plaisirs, ce monde perverti,
Dans ce monde où chacun ne pense plus qu'à lui,
Ce monde où tout va mal et où tout va trop vite…

Quoi ? Vivre comme vous, carnivore et cruelle ?
M'enivrer de fumée et de bruit, oublier ?
Oublier de rêver, oublier de prier,
Et oublier combien la vie peut être belle ?

Mais quel profit en aurais-je, et quelles joies ?
Faire semblant d'aimer, oubliant l'amour vrai ?
Au lieu de l'Amitié, un masque de gaîté,
Cachant qu'on ne ressent plus jamais de vraie joie…

Je ne peux vivre dans ce monde trop factice,
Car j'ai entrevu les plaisirs si beaux, si simples,
Que seuls peuvent connaître des cœurs sans fardeaux
Cherchant à vivre en Harmonie et loin du vice.

Ne plus me tourner vers ce que j'aurais aimé,
Vouloir construire un monde positif et juste,
Un monde de l'Esprit où l'homme enfin adulte
S'oublierait enfin, pour se donner … et Aimer !


4 juillet 1984


(source illustration : publicité Stella Artois)

Monday, March 20, 2006

Poème de Clementia : tu n'es pas seul


Tu n’es pas seul


Sur le chemin semé d’embûches,
Avec ton lourd fardeau tu peines.
Tu marches jusqu’à perdre haleine ;
Parfois dans le noir tu trébuches.

Appelé par tant de chimères
Qui près de toi guettent ta chute,
Tu ne sais plus quel est ton but…
La vie te semble bien amère.

Le sens-tu ce bruissement d’ailes
Qui passe là frôlant ta main ?
La vois-tu, la lueur si belle ?…
Tu n’es pas seul sur le chemin


Dans les insomnies de tes nuits,
Lorsque les soucis te réveillent
Alors que te fuit le sommeil…
Tu ne sais plus pour qui tu vis.

Agité par les cauchemars
Peuplant de tumultes tes songes
Et le désespoir qui te ronge…
Tu ne sais plus vers où tu pars.

Le sens-tu, ce bruissement d’ailes
Qui couvre de douceur ta vie ?
La vois-tu, la lueur si belle ?...
Tu n’es pas seul pendant la nuit.


Dans ta traversée du désert
Quand tous les amis t’ont lâché,
Que tu ne sais vers où marcher…
La vie te semble bien amère.

Dans l’enfer de ta solitude,
Lorsque tu as perdu la foi,
Tu ne crois même plus en toi
Et plonges dans la lassitude.

Le sens-tu, ce bruissement d’ailes
Qui reste là, tout près de toi ?
La vois-tu, la lueur si belle
Qui est là, protégeant ta voie ?

Lorsque ton avenir est noir,
Quand tes yeux se voilent de gris
Et que jamais tu ne souris
Car ta vie n’est que désespoir…

Fais un peu le silence en toi,
Ouvre ton âme, ouvre ton cœur
A l’amour du Maître Intérieur :
Ecoute la petite voix…

Laisse-toi couvrir de ses ailes,
Blottis-toi sous sa protection !
Tu n’es pas seul : depuis le ciel
Il t’offre ses bénédictions.

décembre 2003 –22 février 2005


NOTE : Ce poème "Tu n'es pas seul" figure dans mon livre "Une histoire d'amour de Clementia",
que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur