De
l’églantine à la rose
Jadis, j’avais un seul ami,
Le seul qui savait m’écouter,
Etre là, me réconforter…
C’était celui qui triompha
Du mal par sa mort sur la croix
Dans ma solitude infinie
J’allais déjà me ressourcer
Dans les ombrages des forêts
Dans la douceur de la verdure
Et les beautés de la nature
Un jour où je passais
Tout près de l’églantier
En douces fleurs rosées
Il m’offrit ses baisers
Alors je lui parlai
Et je lui confiai
Mes peines, mes soucis
Mon besoin d’un ami,
Mais aussi mon désir
D’aider et de servir.
Réconfortant, il m’offrit sa
beauté,
De ses clairs pétales
l’opalescence,
De son parfum la suave innocence,
La caresse satin de sa candeur
Et, du soleil émanant de son
cœur,
Je le sentis près de moi
chuchoter :
Chasse cette tristesse de ton
cœur
Bientôt, sur ton chemin, tu vas
trouver
Des vrais amis, des frères et des
sœurs
Servant l’idéal dont tu as rêvé.
Alors, je m’en fus apaisée,
Vivifiée par la rosée
De cette belle promesse,
Je délaissai toute tristesse.
Après quelques années,
C’est une rose que j’ai trouvée,
Posée au centre de la croix.
Elle guida mes pas vers le
portail
Où je trouvai les frères et les
sœurs
Que m’avait promis l’églantine.
10 avril – 06 octobre 2005
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