Pas besoin de paradis artificiels
La foule vagabonde de mes rêveries
En mouvants kaléidoscopes colorés
A le pouvoir magique et fantasmagorique
De me faire tour à tour sourire
ou pleurer.
Les muses capricieuses souvent me
permettent
Instantanément de plus belles
évasions
Qu’un recours à des paradis
artificiels.
Aucun voyage aussi loin qu’il
soit ne pourra
M’offrir tant de divines
possibilités,
Eventail de grande joie ou de vague
à l’âme,
Qu’apportent tous mes rêves ou
mes cauchemars.
Le palais de Morphée me propose
une alcôve
Et la protection de ses bras
consolateurs
Bien plus de réconfort que le
plus doux amant.
Il me suffit simplement de fermer
les yeux
En n’ayant point recours à d’autres
artifices ;
Il ne me faut ni drogue ni
palliatif
Et j’entre émerveillée dans un
royaume étrange,
L’imaginaire de mes songes
fantastiques.
Je refuse vos paradis artificiels
Qui ne vous laissent que vague à
l’âme et nausées,
Des yeux explosés et des
blessures au cœur.
Je préfère les vies que je peux
m’inventer.
Tous les films étranges
qui animent mes nuits
Peuvent bien compenser tout
l’ennui de ma vie
M’apportant les parfums de la
vraie liberté.
En rêve je parcours les plus
beaux paysages
Je fais ce que je veux sans
aucune limite :
Passé, présent, futur, cela
n’existe pas
Dans le monde onirique où je
passe mes nuits,
Quand mon corps se repose et que
court mon esprit.
20 juin – 11 septembre
2006
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