J'ai vu en cette semaine un reportage sur le pilonnage des livres invendus. Ma fille de 14 ans a encore plus été choquée que moi par ce gaspillage de culture, ce crime que l'on fait aux mots publiés...
Les livres qui sont sacrifiés au pilon sont les victimes du mercantilisme des marchés de l'édition : tirés en très grand nombre d'exemplaires qui auront la plupart du temps un plus grand nombre d'invendus que de livres effectivement achetés par des lecteurs potentiels... Ne serait-il pas plus simple de calculer au plus juste le nombre d'ouvrages à commercialiser ?
Et le pilonnage (massif) n'est-il pas le résultat du prix excessif auquel sont vendus les livres ? Dans notre contexte de crise économique autant que de vide culturel, ne vaudrait-il pas mieux vendre les livres juste quelques euros moins cher, afin d'encourager ceux qui sont un peu près de leurs sous à les acheter ? Et pourquoi mettre au rebut, puis au pilon, des invendus seulement quelques semaines après la date d'édition...
Et le pilonnage (massif) n'est-il pas le résultat du prix excessif auquel sont vendus les livres ? Dans notre contexte de crise économique autant que de vide culturel, ne vaudrait-il pas mieux vendre les livres juste quelques euros moins cher, afin d'encourager ceux qui sont un peu près de leurs sous à les acheter ? Et pourquoi mettre au rebut, puis au pilon, des invendus seulement quelques semaines après la date d'édition...
Le fric, encore le fric, le profit... Et cela nous amène aux très convoités prix littéraires ! Des ouvrages que subitement on va trouver très intéressant (simple snobisme) et qu'on va s'arracher pour faire figurer en bonne place sous le sapin de Noël, livres qui souvent ne seront même pas lus en entier par ceux qui les auront reçus en cadeau !
Pour en revenir à tous les pauvres ouvrages somme toute très honorables qui ont le malheur d'aboutir au pilon, je me disais qu'il serait assez sympa d'en sauver un certain pourcentage pour en faire don dans plein d'endroits qui pourraient en être demandeurs : petites bibliothèques associatives, dans notre pays et au-delà dans toute la francophonie et les pays où notre langue française est étudiée comme langue vivante.
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