Deux fleurs fanées
Les fleurs des prés, que cet après-midi
Pour mon petit Bastien j'avais cueillies,
Etaient couleur d'azur, mais ont pâli :
Nous les avons arrachées à la vie.
Avec leurs soeurs que le soleil chauffait,
Leurs pétales, langoureux, s'étiraient
Dans la chaleur, la douce volupté...
Une main humaine a tout saccagé.
Un peu d'eau, un pot à confitures
Dans une froide chambre grise
Ne peuvent remplacer la Nature.
Pour notre pâle petit Sébastien
J'ai fait pâlir ces pauvres fleurs des champs.
La vie d'une fleur ne vaut-elle rien,
Pour finir en un sourire d'enfant ?
Les fleurs des prés, que cet après-midi
Pour mon petit Bastien j'avais cueillies,
Etaient couleur d'azur, mais ont pâli :
Nous les avons arrachées à la vie.
Avec leurs soeurs que le soleil chauffait,
Leurs pétales, langoureux, s'étiraient
Dans la chaleur, la douce volupté...
Une main humaine a tout saccagé.
Un peu d'eau, un pot à confitures
Dans une froide chambre grise
Ne peuvent remplacer la Nature.
Pour notre pâle petit Sébastien
J'ai fait pâlir ces pauvres fleurs des champs.
La vie d'une fleur ne vaut-elle rien,
Pour finir en un sourire d'enfant ?
©Clementia (1978)
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