La Terre qui souffre
Gaia est bien triste.
La Terre-Mère en pleurant
M’a dit ses souffrances.
L’humain a pollué
L’atmosphère qui l’habille
D’envie et de guerres.
Ses yeux pleins de larmes
Ne voient que du rouge sang
Et des cœurs trop noirs.
Les hommes menteurs,
Ces parangons d’égoïsme,
Ont créé l’enfer.
La terre assoiffée
Ne produira plus de fruits.
Son corps se décharne.
Ses enfants les hommes
Se déchirent fratricides…
Que peut-elle faire ?
La terre s’agite.
Le magma de ses entrailles
Nous crie sa colère :
Séismes, volcans,
Inondations, tsunamis…
Des torrents de larmes.
Gaia, exemplaire,
N’a pu prendre aucun amant :
Mère sacrifiée…
Et la voilà seule,
Abandonnée aux folies
Des hommes, ses fils.
La terre ridée
Voit déjà venir sa fin,
L’aride fournaise.
Qui se soucie d’elle ?
Ses fils l’ont abandonnée
Pour tant de chimères.
Gaia se sent seule,
Personne ne la comprend…
Et passe le temps.
Déjà vient la fin.
Qui donc pourrait la
sauver ?
Tout est Vanité.
29 septembre 2007
Note : ce poème est paru dans mon recueil "Instants d'Eternité",
No comments:
Post a Comment