Saturday, June 08, 2019

Pentecôte, poème de Clementia


Pentecôte

Par Duccio di Buoninsegna — The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=150317
illustration : Pentecôte, par Duccio di Buoninsegna 

 

En ce jour de Pentecôte,
Des langues de feu venues du ciel
De la douceur infinie du miel
Pénètrent tout au fond de nos âmes.

Dieu nous a voulus debout :
Il ne nous veut pas tremblants,
Mais libres et agissants.
Nos mots sont si petits
Et nos langages confus,
Nous avons tant besoin de Lui.

Esprit, Toi qui nous donnas la vie,
Répands Ton souffle sur nous.
Que Ta flamme nous ranime.
Que Ton feu puissant détruise
Les murs d’incompréhension
Que les hommes ont dressés
Parmi eux et loin des cieux.
Donne à tout homme sur Terre
De parler à tous ses frères
Par la langue universelle
Qu’ils avaient presque oubliée,
Cachée au fond de leurs cœurs.
Répands Ton souffle puissant,
Pour que tous enfin comprennent
Le langage de l’amour.

Ô Dieu,
Nos mots sont trop petits
Pour Te louer de tout notre coeur
Et nous avons tant besoin de Toi…


27/05/2007 – 08/06/2019

Tuesday, February 26, 2019

Elevage : les animaux dans les foires et les salons, quelle tristesse

Ces jours-ci, je suis particulièrement triste de voir aux infos ces animaux qui ont été amenés au Salon de l'Agriculture à Paris pour faire la promotion de l'élevage moderne... Les agriculteurs prétendent les aimer, prétendent ne leur prodiguer que des traitements respectueux... Tant qu'on y est, ils ne leur feraient que des câlins et des bisous   Que nenni, pourtant... 



S'ils les bichonnent lors du Salon de l'Agriculture (et pas vraiment le reste du temps !), les lavant, les brossant, les faisant reluire, c'est pour faire la promo de LEUR BUSINESS, pas la promo de la condition animale ni celle du respect de la vie, qui sont le cadet de leurs soucis. Pour eux, c'est leur entreprise qui est importante, le pognon, encore et toujours... 

Pour avoir allaité mes enfants, je sais combien cela peut être désagréable (voire douloureux) lorsque les seins gonflent avant la tétée, et là je suis choquée de voir les pauvres vaches devoir parader devant un public ébahi, avec leurs mamelles gonflées au maximum, au point que pour marcher on voit bien qu'elles en écartent les jambes (bon, les pattes, si vous voulez, mais jambes est plus respectueux de ces êtres en souffrance)... Les éleveurs très fiers s'esbaudissent devant leurs "belles mamelles bien gonflées", alors que les malheureuses vaches n'attendent à ce moment-là que la délivrance de la traite (sous forme de machine à traire, autre horreur, tellement moins affectueuse que des mains qui traient le pis à un rythme plus naturel), la traite qui soulagera leurs mamelles pour quelques heures...
Ces vaches auxquelles on a pris leur bébé très peu de temps après la naissance, pour que les vaches (esclaves des humains) puissent fournir à profusion le lait pour l'industrie humaine des produits laitiers... Ces vaches qui sont considérées comme des "machines à produire" : la viande (leurs bébés tellement tôt enlevés d'auprès d'elles), le lait (pour lait, beurre, yaourts, formages, etc.), et pour finir : leur viande, la moelle de leurs os, leurs cornes, leur peau pour le cuir...


- Clementia Garayt -