Monday, September 11, 2006

Poème de Clementia : Pas besoin de paradis artificiels


Pas besoin de paradis artificiels


La foule vagabonde de mes rêveries
En mouvants kaléidoscopes colorés
A le pouvoir magique et fantasmagorique
De me faire tour à tour sourire ou pleurer.
Les muses capricieuses souvent me permettent
Instantanément de plus belles évasions
Qu’un recours à des paradis artificiels.

Aucun voyage aussi loin qu’il soit ne pourra
M’offrir tant de divines possibilités,
Eventail de grande joie ou de vague à l’âme,
Qu’apportent tous mes rêves ou mes cauchemars.
Le palais de Morphée me propose une alcôve
Et la protection de ses bras consolateurs
Bien plus de réconfort que le plus doux amant.

Il me suffit simplement de fermer les yeux
En n’ayant point recours à d’autres artifices ;
Il ne me faut ni drogue ni palliatif
Et j’entre émerveillée dans un royaume étrange,
L’imaginaire de mes songes fantastiques.

Je refuse vos paradis artificiels
Qui ne vous laissent que vague à l’âme et nausées,
Des yeux explosés et des blessures au cœur.
Je préfère les vies que je peux m’inventer.
Tous les films étranges qui animent mes nuits
Peuvent bien compenser tout l’ennui de ma vie
M’apportant les parfums de la vraie liberté.

En rêve je parcours les plus beaux paysages
Je fais ce que je veux sans aucune limite :
Passé, présent, futur, cela n’existe pas
Dans le monde onirique où je passe mes nuits,
Quand mon corps se repose et que court mon esprit.

 

20 juin – 11 septembre 2006


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